Shein veut redorer son image en France
Un site de seconde main réservé uniquement aux produits de la marque
L’objectif de Shein Exchange est de « promouvoir l’économie circulaire », assure Donald Tang. Les utilisateurs du site de seconde main du géant chinois, reprenant le principe de Vinted et Leboncoin, auront ainsi la possibilité de revendre et d’acheter des vêtements d’occasion, à la différence que seuls les produits fabriqués par le géant chinois seront acceptés.
» L’historique d’achat étant enregistré, il suffit d’un seul clic pour revendre un produit », explique Donald Tang. Les utilisateurs de Shein Exchange n’auront qu’à photographier et décrire leur article puis à le saisir sur la plateforme pour le mettre en vente.
Attirer de nouveaux consommateurs
La France n’est pas le premier pays à accueillir la plateforme de revente en ligne de Shein. Le géant de la fast fashion l’a lancé aux Etats-Unis et compte déjà pas moins de 4 millions d’utilisateurs, selon Donald Tang.
Avec son site de seconde main, le leader de la fast fashion espère séduire encore plus de consommateurs en capitalisant sur sa notoriété et son vaste catalogue de produits qui s’enrichit chaque jour de plus de 7 200 nouvelles références. Capacité de production astronomique. » Contrairement à d’autres marques, qui produisent en grande quantité et accumulent des stocks, donc des invendus, nous produisons uniquement ce que nos clients nous demandent de produire », tient néanmoins à souligner le président exécutif du groupe.