Nouvelles locales

Ce détail physique de Nadal passe inaperçu et pourtant, lorsqu’on le regarde de près, il est époustouflant.


Rafael Nadal est une icône dans l’histoire du tennis. Pourtant, un aspect de son jeu, absolument essentiel, passe complètement inaperçu.

Rafael Nadal est l’un des plus grands joueurs de tennis de tous les temps. Le natif de Manacor, à Majorque, est l’un des rares joueurs de l’ère Open à avoir remporté les quatre tournois du Grand Chelem : l’Open d’Australie, Roland Garros, Wimbledon et l’US Open. Il détient également le record du nombre de victoires à Roland Garros, avec 14 victoires sur ses 22 titres majeurs.

Les rivalités du tennisman espagnol avec Roger Federer et Novak Djokovic sont entrées dans la légende du tennis. Les trois hommes sont ceux qui comptent le plus de titres du Grand Chelem, mais aussi le plus de confrontations entre eux. Ce qui a donné le temps aux commentateurs de tous bords d’analyser leur jeu, notamment celui de l’Espagnol.

La suprématie de Rafael Nadal sur la terre battue de Roland Garros repose principalement sur un coup droit lifté dévastateur. Comme seulement 15% du circuit professionnel, Rafael Nadal tient sa raquette dans la main gauche et la hauteur du rebond de son coup droit directement dans le revers de ses adversaires a construit ses plus belles victoires.

Pourtant, peu de gens le savent, mais Rafa n’est pas gaucher, bien au contraire ! Pour tout ce qui ne concerne pas une raquette et un court de tennis, Nadal est droitier. Son équipementier Nike avait même fait de lui l’objet d’une campagne marketing, lui demandant d’effectuer des gestes du quotidien avec ses deux mains et le résultat fut sans appel. Les vidéos dénichées sur le Web à ce sujet (comme ici) sont assez étonnantes. On y voit Nadal enchaîner les désastres aux fléchettes, se brosser les dents avec difficulté ou encore incapable d’écrire trois mots correctement avec sa main gauche.

Dans son autobiographie parue en 2012, Rafael Nadal explique ce choix surprenant de jouer au tennis avec sa « mauvaise » main. Il indique qu’il a commencé à jouer au tennis en effectuant des coups à deux mains des deux côtés afin d’avoir plus de puissance dans ses premières années.

Mais vers 10 ans, il lui faut choisir une main pour ses coups droits. « Mon oncle m’a dit : ‘aucun professionnel ne joue comme ça, on ne va pas innover, il faut changer’. Naturellement, la gauche a gagné. » À l’inverse, son aîné et compatriote Carlos Moya, devenu son entraîneur en 2016, a eu la trajectoire inverse. Gaucher au quotidien, il jouait au tennis avec la main droite.

GrP1

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page