En 2025, il y aura des changements importants au sein du monde automobile, y compris pour les modèles hybrides qui perdront progressivement certains avantages.
Il fut un temps où l’achat d’une voiture hybride était encouragé, voire subventionné, notamment après l’épisode du Dieselgate où le thermique, et plus particulièrement le diesel, était devenu le grand méchant loup. L’électricité n’étant pas encore assez mature à cette époque, le législateur s’était tourné vers l’hybride pour trouver un moyen d’inciter les clients à se tourner vers des véhicules plus propres.
Si certains, comme les hybrides complets de Toyota, sont effectivement plus propres et font économiser beaucoup d’argent à leurs clients, les hybrides rechargeables sont dans l’œil du cyclone depuis plusieurs années. En question, consommation et émissions de CO2 annoncé par les cycles d’homologation assez loin de la réalité.
Les hybrides rechargeables et leurs paradoxes
Car dans la vraie vie, peu de clients rechargent leurs PHEV tous les soirs, d’autant que les bornes sont de plus en plus investies par des voitures électriques qui n’ont pas d’autre alternative. seuls des électrons pour se déplacer, tout le contraire d’un PHEV qui continue d’avoir un moteur thermique.
Si certains PHEV sont effectivement économiquement intéressants à condition d’être rechargés régulièrement, d’autres semblent être un bon prétexte pour contourner les normes CO.2 imposé. On pense notamment à ces imposants SUV allemands équipés de puissants V6 ou V8, qui émettent encore plus de CO2 qu’un modèle équivalent sans hybridation en raison d’un poids bien plus important.
Fin des avantages pour les (gros) PHEV
Il n’en reste pas moins que les véhicules hybrides voient leurs avantages disparaître comme neige au soleil. Du 1euh En janvier 2025, la fiscalité automobile en France aura droit à quelques modifications. En effet, une nouvelle dimension du malus écologique va entrer en vigueur, et concerne notamment les véhicules hybrides. Le seuil de déclenchement du malus devrait descendre en dessous de 118 g/km de CO2 et concernent ainsi plusieurs modèles hybrides avec, de ce fait, un petit malus. Ensuite, il y aura aussiextension du malus au poids lors de l’établissement de sa carte grisece qui pourrait représenter un coût important pour les futurs acquéreurs.
Actuellement fixé à 1 800 kg, le seuil de poids au-delà duquel le malus s’applique sera abaissé à 1 600 kg. Cette réduction touchera donc un plus grand nombre de véhicules. Comme pour la réglementation en vigueur, certains véhicules seront exemptés de cette pénalité. C’est notamment le cas des véhicules électriques (100 % électriques).
Un penalty qui pourrait vite faire mal
Dès le 1euh En janvier 2025, les SUV PHEV seront également pénalisés après un an de sursis. Toutefois, ceux ayant une autonomie supérieure à 50 km bénéficieront d’un traitement préférentiel, à savoir une réduction de 200 kg, dans la limite de 15% de cette même masse. Un SUV hybride pesant 2 000 kg serait soumis à un malus de 200 kg au-dessus du seuil. Si le taux de pénalité était fixé à 50 euros par kilogramme, cela représenterait 10 000 euros de taxe supplémentaire.
Un autre modèle hybride pesant 1.900 kg verrait un malus de 100 kg au dessus du seuil, soit un montant estimé à 5.000 euros si le tarif est de 50 euros le kilo.