Cauet accusé de viol : la justice donne raison à NRJ, l’animateur ne sera pas réintégré à l’antenne
Il ne pourra pas retourner dans les airs. Visé par cinq plaintes pour viols et agressions sexuelles, Sébastien Cauet est absent de la station NRJ depuis le 22 novembre. Un désistement que le tribunal de commerce de Paris a décidé de valider ce mardi après-midi, en déboutant le présentateur contre la direction de la radio.
« C’est une déception évidente pour la société Be Aware (la société de production Cauet) et nous envisageons évidemment de faire appel contre cette décision qui autorise la déchéance des contrats face à une tempête médiatique», a annoncé au Parisien M. Frédéric Lamoureux.
Au moment de l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « viol sur mineur de plus de 15 ans » et « viol » à son encontre, l’animateur, qui nie les faits, et la radio avaient évoqué un retrait décidé « d’un commun accord ». . Mais depuis, Cauet avait décidé d’exiger son retour sur les ondes.
Le 18 mars, une audience a eu lieu au même tribunal de commerce de Paris, au cours de laquelle l’animateur a exigé l’exécution du contrat signé entre ses sociétés de production et la chaîne, qui prévoit la diffusion quotidienne de l’émission « C’Cauet ». Une émission qu’il diffuse depuis 2010 (avec une interruption en 2017-2018).
Cauet clame son innocence
Sébastien Cauet, via son avocat Frédéric Lamoureux, avait alors fait savoir au Parisien qu’à défaut de retour à l’antenne, il souhaitait que « la rupture du contrat » avec NRJ soit constatée et donc, le versement d’une indemnité en conséquence.
VIDÉO. Visé par une plainte pour viol, Cauet écarté temporairement de NRJ
Au total, Cauet est visé par cinq plaintes pour viols. La dernière en date a été déposée le 8 février par une femme de 45 ans, qui décrit des incidents de viol survenus lors d’un voyage professionnel en province par l’animateur de radio, à la fin des années 1990, alors qu’elle était toute jeune adulte.
Dès les premières accusations, l’animateur a toujours clamé son innocence. Il a depuis déposé plainte auprès du parquet de Nanterre pour « tentative d’extorsion de fonds en bande organisée, dénonciation calomnieuse, faux et usages sur personnes anonymes ».