Si Charlie Dalin et Yoann Richomme en ont fini avec le Vendée Globe, le reste de la flotte poursuit sa route vers les Sables d’Olonne, parfois dans des conditions dantesques.
Le Vendée Globe connaît son vainqueur. Comme attendu depuis plusieurs jours, Charlie Dalin, deuxième il y a quatre ans, a en effet succédé à Yannick Bestaven au record du tour du monde. Et à cette victoire s’est ajouté un record incroyable, le skipper de Macif Santé Prévoyance pulvérisant le record d’Armel Le Cléac’h en 64 jours 19 heures 22 minutes et 49 secondes.
Et si Yoann Richomme est également arrivé à bon port, les autres participants n’en ont pas encore fini avec leur Vendée Globe. C’est notamment le cas de Violette Dorange, qui poursuit sa remontée outre-Atlantique. Une ascension jusque-là pour le moins compliquée. Conséquence des conditions météorologiques compliquées auxquelles il a dû faire face au large des côtes argentines.
« Un des moments les plus durs de mon Vendée Globe »
« C’était dur ! Je pense que ça a été l’un des moments les plus durs de mon Vendée Globe, a expliqué le benjamin du Vendée Globe, à 23 ans. J’ai passé plus de 24 heures dans un vent extrêmement fort, avec 40-45 nœuds. Le bateau cognait dans tous les sens à chaque vague, j’avais peur que tout se brise. Je n’étais vraiment pas en paix. »
Violette Dorange a notamment dû s’employer à récupérer une voile tombée à l’eau. « J’ai vraiment donné ma vie pour récupérer une voile dans 35 nœuds à l’avant. Je ne peux pas vous dire à quel point j’ai lutté ! « , » a-t-elle poursuivi, se réjouissant de voir les températures monter : « Il fait de plus en plus chaud, c’est un bonheur car je peux sortir sans avoir les doigts gelés. Je pense que le plus dur est derrière moi. »
La seule mauvaise nouvelle pour la navigatrice DeVenir, ce sont les nouveaux problèmes rencontrés sur sa rubrique. « C’est la dixième fois que je le démonte mais tant pis, je vais quand même essayer quelque chose de nouveau, elle a murmuré avec un sourire. Et dès que je le pourrai, je devrai monter dans le mât pour récupérer une pièce en tête de mât et l’installer sur le J3 pour pouvoir remettre la voile et repartir normalement. »