Castets, Bertrand, Cazeneuve… Qui sera le Premier ministre d’Emmanuel Macron ?
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Castets, Bertrand, Cazeneuve… Qui sera le Premier ministre d’Emmanuel Macron ?

Castets, Bertrand, Cazeneuve… Qui sera le Premier ministre d’Emmanuel Macron ?

Pas tout de suite. Emmanuel Macron fait durer le suspense sur la nomination de son Premier ministre. Après avoir salué l’engouement pour les Jeux olympiques de Paris, le président de la République s’est rendu à Toulon pour le 80e anniversaire du débarquement en Provence.

Si chacune de ses interventions relance la question de l’identité du locataire de Matignon, Le chef de l’Etat n’entend pas accélérer le rythme.laissant ainsi beaucoup d’espace aux candidats et aspirants pour se positionner sur la ligne de départ.

Le calendrier politique pourrait toutefois contraindre le président de la République. La France Insoumise souhaite « les mobilisations les plus larges possibles » à la rentrée. Le 20 septembre, nouvelle échéance, un plan doit être transmis à la Commission européenne après l’ouverture d’une infraction pour déficit excessif. Le projet de loi de finances doit également être présenté au Parlement avant le 1er octobre.

Lucie Castets

« Je ne suis pas là pour faire plaisir à Emmanuel Macron, mais la logique institutionnelle veut que le gouvernement revienne au NFP, qui a remporté le plus de sièges », a déclaré Lucie Castets dans un entretien au quotidien. parisienMême si la période estivale est toujours en cours, le candidat du Nouveau Front Populaire a profité de ces dernières semaines pour faire activement campagne.

Toujours dans l’interview à parisienLucie Castets évoque la nécessité pour l’alliance de gauche de rechercher des « accords », faute de majorité absolue à l’Assemblée pour mettre en oeuvre son programme.

« Le programme du PFN est notre base de travail mais il a été construit pour l’exercice du pouvoir en cas de majorité absolue. Maintenant, nous ne sommes pas fous, nous savons très bien que notre majorité est relative.« , dit le haut fonctionnaire. « Sur cette base programmatique, nous voulons rechercher des accords sur des sujets « portant sur le pouvoir d’achat des Français, sur le renforcement des services publics de santé et d’éducation, sur le virage écologique », ajoute le chef du service des Finances de la Mairie de Paris.

Xavier Bertrand

Selon les informations du IndiquerXavier Bertrand a rencontré le président du groupe Liot pour commencer à nouer des alliances. Ces députés verront leur influence augmenter dans les prochaines semaines. « Il faut un Premier ministre qui assure un minimum de consensus en écoutant et en étant modeste tout en s’opposant à Macron. Xavier Bertrand fait vraiment un Premier ministre idéal ! », explique-t-il dans le magazine.

Au sein du gouvernement démissionnaire, l’option Xavier Bertrand séduit plusieurs ministres. A commencer par Gérald Darmanin, qui décrit le président LR de la région Hauts-de-France comme un « homme politique avec une grande compétence ». Il « peut grandement servir la France », a-t-il déclaré le 29 juillet, lors d’une interview sur France 2. Bruno Le Maire a également complimenté le président des Hauts-de-France. Le ministre de l’Economie estime qu’il « a beaucoup de qualités ». Sur CNews, Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’Etat à la Ville et à la Citoyenneté, Xavier Bertrand est un « grand républicain parmi Les Républicains ».

Bernard Cazeneuve

Bernard Cazeneuve ne fait pas campagne à Matignon. Mais ses proches le font pour lui. « Si Lucie Castets ne trouve pas de compromis, le gouvernement NFP sera renversé », explique l’eurodéputé socialiste François Kalfon, au magazine L’Elysée. Le point. Et d’ajouter : « J’ai donc en tête une deuxième personnalité de gauche, Bernard Cazeneuve. L’ancien Premier ministre de François Hollande a toutes les qualités pour incarner une gauche à la fois très claire sur ses valeurs, sans se substituer aux MacronistesIl peut également défendre les intérêts supérieurs du pays.

En juin dernier, lors d’une réunion publique en Charente-Maritime, Bernard Cazeneuve n’avait pas hésité à fustiger l’alliance à gauche. « Si je suis en colère contre l’alliance qui a été conclue à gauche, ce n’est pas parce que j’ai cessé d’être à gauche, c’est parce que j’ai considéré que l’alliance devait se faire entre les formations démocratiques et républicaines de gauche », indiquait celui qui n’est plus membre du Parti socialiste.

En août dernier sur LCI, Bernard Cazeneuve assurait qu’il n’avait « jamais refusé de mettre de la sagesse là où il y a de la déraison ». « S’il faut le faire collectivement, je serai toujours prêt », ajoutait-il.

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