Casino ferme ses derniers magasins
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Casino ferme ses derniers magasins


Une vingtaine de magasins n’ont pas réussi à être vendus comme les autres, dans ce vaste plan de restructuration, et fermeront leurs portes d’ici le 1er octobre.

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L'enseigne a été contrainte de vendre près de 400 magasins en France ces derniers mois, mais une vingtaine n'a pas trouvé preneur (photo d'illustration). (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

A Dijon, Brest, Toulouse, Valence, Aurillac, votre géant Casino s’apprête à fermer. Une vingtaine de supermarchés et hypermarchés vont fermer leurs portes d’ici fin septembre car le groupe Casino achève sa restructuration. Criblée de dettes, l’enseigne a été contrainte de vendre près de 400 magasins en France ces derniers mois. La plupart ont été rachetés par des concurrents, principalement Intermarché, mais aussi Auchan et Carrefour. Il reste encore une vingtaine de magasins qui n’ont pas trouvé de repreneur et, faute de repreneurs, ferment leurs portes d’ici le 1er octobre. Au total, un millier de caissières et de salariés verront leur emploi supprimé.

Ces magasins n’ont pas réussi à être rachetés comme les autres, parce qu’ils sont soit situés trop près d’un concurrent, dans une zone commerciale à côté d’un Leclerc, d’un Auchan, donc la reprise ne serait pas rentable, mais, la plupart du temps, c’est parce qu’ils sont dans une zone trop éloignée, déserte, en perte de vitesse. La fermeture de ces super et hypermarchés est finalement représentative d’un changement d’habitudes, de modes de consommation. Le modèle traditionnel, hérité des années 80/90 de la très grande surface, souvent située en périphérie, où les gens vont faire leurs courses en voiture, le samedi a fait son temps. Les ménages ne veulent plus aller dans des hypermarchés qui dépassent les 10 000 mètres carrés. En résumé, ils veulent faire leurs courses moins loin et plus souvent.

L’objectif de Casion, à l’issue de son vaste plan de transformation, est de devenir le leader du commerce alimentaire de proximité. L’enseigne mise principalement sur les petits supermarchés Casino et Vital, mais aussi sur les magasins des enseignes Monoprix, Franprix et Naturalia, qui appartiennent au groupe et sont situés au cœur de la ville. Le groupe, dont le siège historique a été conservé à Saint-Étienne, compte 8 000 magasins en France, où travaillent 25 000 salariés…

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