Cas de virus West Nile en France : quelle est cette maladie transmise par les moustiques ?
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Trois cas de virus du « Nil occidental », transmis par les moustiquesont été identifiés en France, dans le département du Var. L’Agence régionale de santé (ARS) Paca a signalé ces trois cas lundi 12 août 2024. Un cheval infecté a également été identifié.
Suite à cette découverte, l’ARS a renforcé sa vigilancenotamment sur les dons de sang. Origine, symptômes, traitement… actu.fr fait le point sur ce virus du « Nil occidental ».
Transmission par les moustiques
Selon Santé publique France (SPF), il s’agit d’un « arbovirus principalement transmis par les moustiques qui peut provoquer des atteintes neurologiques chez » l’homme.
Ce virus a été étudié pour la première fois en 1937 en Ouganda. C’est aussi sa province de découverte, le « West Nile », qui lui a donné son nom (Western Nile en français).
En France, il est régulièrement détecté sur le Bordure méditerranéenneIntroduit par des espèces migratrices venues d’Afrique, c’est un virus qui affecte les oiseaux et dont l’homme et les chevaux sont des « hôtes accidentels ».
Elle se transmet lorsqu’un humain est piqué par un moustique qui a déjà piqué un oiseau infecté. Cette fois, ce n’est pas le moustique tigre qui est en cause, mais le moustique commun, appelé moustique Culex.
Cas souvent asymptomatiques
Selon Santé Publique France, 80% des cas de contamination par le virus West Nile rester asymptomatique. Au contraire, dans les cas symptomatiques, la maladie se caractérise par l’apparition soudaine d’une forte fièvre survenant après 3 à 6 jours d’incubation.
« Cette fièvre s’accompagne de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d’une toux, d’un gonflement des ganglions du cou et souvent d’une éruption cutanée, de nausées, de douleurs abdominales, de diarrhées et de symptômes respiratoires », ajoute l’Institut Pasteur dans une fiche d’information sur la maladie.
De la complications neurologiques Elles surviennent dans 1% des cas de méningite et d’encéphalite. Dans des cas encore plus rares, d’autres complications, telles qu’une hépatite, une pancréatite ou une myocardite, peuvent apparaître.
En général, le patient guérit spontanément, parfois avec des séquelles. Mais l’infection virale peut être mortelle, principalement chez les personnes âgées.
Un traitement possible ?
Actuellement, il n’y a pas pas de traitement spécifique au virus du Nil occidental. La prise en charge est symptomatique.
Il existe un vaccin qui protège la population équine, mais aucun pour les humains.
Avec Destination Santé
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