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Et si Jerónimo Martins achetait Carrefour ? Les arguments d’AlphaValue
Certes, la distribution n’est pas à la fête en Bourse, mais le bureau d’études parisien AlphaValue constate que l’action Carrefour «a massivement sous-performé le secteur» en Europe. Sur dix ans, cette dernière a progressé en moyenne de 91% tandis que le titre Carrefour a perdu 16% et que celui du meilleur élève, le Portugais Jerónimo Martins, a gagné 221% !
Le premier des deux capitalise 10 milliards d’euros et le second près de 12 milliards, mais leurs valorisations n’ont rien à voir l’une avec l’autre : le PER du premier est de l’ordre de 7 fois les bénéfices attendus en 2025 contre 16 fois pour le premier. deuxième. Très tôt, Jerónimo Martins a misé sur les pays émergents en rachetant le leader polonais Biedronka (70 % de son chiffre d’affaires aujourd’hui) et depuis 17 ans, sa croissance est supérieure à celle de l’entreprise française. Or, selon l’agence Bloomberg, Carrefour souhaite augmenter sa valeur et envisagerait sa vente.
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Pour AlphaValue, le rachat de Carrefour par Jerónimo Martins serait : «d’un point de vue financier, évident»…