La fille de Jean-Jacques Goldman était ce jeudi 16 mai l’invitée de Nicolas Demorand sur France inter. Elle lui a parlé de ses questions d’enfance ainsi que du soutien dont sa famille lui a témoigné.
Ce jeudi 16 mai, elle était l’invitée du grand entretien sur France Inter. Caroline Goldman, la fille du célèbre chanteur, sort un nouveau livre intitulé « Pour quoi ? Cours courts de psychologie pour enfants de 8 à 11 ans« . Après avoir passé l’été dernier sur la première radio de France, la psychothérapeute spécialisée en psychologie de l’enfant revient face à Nicolas Demorand pour présenter son nouveau travail. Déjà très critiquée pour ses positions sur l’éducation positive, son apparition sur France Inter avait suscité de grands débats parmi les premiers. spécialistes de l’enfance.
Des questions déjà présentes dès l’enfance avec le psychologue
Dès la préface du livre, la psychologue dresse une liste de questions qu’elle se posait dans son enfance : « La nature humaine est-elle dure ou mauvaise ? Qu’est-ce qui détermine si l’on sera heureux ou non, pourquoi tout semble-t-il si facile pour certains et pas pour d’autres ? Si les femmes exerçaient le pouvoir, le monde serait-il plus doux ? Comment expliquer que nous nuisons nous-mêmes ou les personnes que nous aimons, parfois de la même manière que nous avons été blessés dans le passé ?» Surpris, après avoir énuméré toutes ces questions, Nicolas Demorand lui a demandé : «Est-ce que vous vous posiez toutes ces questions ? ! » Caroline Goldman répond : « Je m’y suis posé mille fois plus la question ! Je trouvais le monde très violent et je ne comprenais pas pourquoi on ne donnait pas de réponses claires aux enfants à ce sujet.«
Le reste sous cette annonce
Contre la violence du monde, une famille aimante
Le psychothérapeute poursuit : «L’itinérance m’a beaucoup inquiété, comment les gens peuvent vivre dehors et ne pas manger. Pourquoi tout le monde les laisse dans cette situation ? Les kapos des camps de concentration n’étaient pas mauvais au début, c’étaient des prisonniers, mais cela attristait encore plus les détenus.. Tout cela m’a d’abord terrifié, puis m’a intéressé. Je voulais comprendre. La thérapeute explique néanmoins que son refuge familial aimant contrastait avec sa vision du monde et lui permettait de prendre du recul sur ses angoisses d’enfant : « J’avais une famille qui me permettait ces questions et qui m’offrait assez de douceur et de tendresse pour que cela brise mon appareil psychique, toute cette violence rapportée venant du monde« .