Carnage à Tashkent City Professional, avec quatre abandons dès la première étape
L’équipe ouzbèke Tashkent City Professional a perdu plus de la moitié de ses coureuses entre Rotterdam et La Haye, ce lundi 12 août, sur la première étape du Tour de France féminin. Sa présence dans le peloton a fait couler beaucoup d’encre.
Après une courte étape, le peloton du Tour de France féminin 2024 s’éclaircit déjà. Cinq coureuses n’ont pas pu faire la jonction entre Rotterdam et La Haye, aux Pays-Bas, ce lundi 12 août. Un parcours plat de 123 km pour débuter cette troisième édition, qui ne semblait pas poser plus de difficultés que cela.
Parmi ces cinq athlètes, quatre appartiennent à l’équipe professionnelle de Tachkent City. Ekaterina Knebeleva a été la première à abandonner, à 86 km de l’arrivée. Puis Asal Rizaeva et Mohinabonu Elmurodova ont jeté l’éponge, avant Madina Kakhkhorova.
Trois coureurs pour 800km de course
L’équipe ouzbèke ne compte donc plus que trois coureuses à sept étapes et 800 km de l’arrivée. Un coup dur, car c’est la première fois qu’elle participe au Tour de France féminin.
L’équipe Tashkent City Professional a terminé 19e du classement UCI en 2023, devant notamment Cofidis, en grappillant des points sur les courses asiatiques. La présence de ses coureuses sur le Tour de France féminin au détriment d’autres équipes a fait couler beaucoup d’encre.
Retour compliqué pour Natalie Grinczer
La Britannique Natalie Grinczer, de l’équipe Roland, a également été contrainte d’abandonner. La cycliste britannique n’avait plus couru depuis la Vuelta, où elle avait été victime d’une chute.
Elle souffre d’une « commotion cérébrale et d’une perte de sensibilité du côté gauche depuis plusieurs semaines », a rappelé sur X la coureuse française Noémie Abgrall.
Sans surprise, c’est une Néerlandaise qui remporte l’étape du jour, mais ce n’est pas celle qu’on attendait. Charlotte Kool s’impose à La Haye, près de trois minutes devant la grande favorite, Demi Vollering, arrivée en même temps que la première Française, Cédrine Kerbaol.
