Carlos Tavares, PDG de Stellantis, prendra sa retraite en 2026
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Carlos Tavares, PDG de Stellantis, prendra sa retraite en 2026

Carlos Tavares, PDG de Stellantis, prendra sa retraite en 2026
Carlos Tavares, PDG de Stellantis, à Kragujevac (Serbie), le 22 juillet 2024.

Carlos Tavares va donc quitter Stellantis. Le constructeur automobile, qui exploite et commercialise une quinzaine de marques dont Citroën, Peugeot, Fiat, Chrysler et Jeep, a annoncé dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 octobre le départ à la retraite de son patron début 2026.

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Stellantis a précisé dans un communiqué de presse que «le processus d’identification de son successeur» à partir de la fin de son mandat, en janvier 2026, est désormais officiellement lancé. Elle a été confiée à un comité spécial du conseil d’administration présidé par John Elkann, représentant de la famille Agnelli, premier actionnaire du groupe, qui doit achever ses travaux au quatrième trimestre 2025.

Le groupe franco-italo-américain annonce également « des changements organisationnels ciblés et effectif immédiatement au sein de son équipe de direction ». Stellantis prétend vouloir ça « simplifiez et améliorez la performance de votre organisation dans un environnement mondial turbulent ». Doug Ostermann, jusqu’ici directeur des opérations en Chine, est nommé directeur financier, en remplacement de Natalie Knight. Ce dernier, précise Stellantis, va quitter le groupe. Un autre départ a été celui d’Uwe Hochgeschurtz, qui dirigeait la région Europe. Jean-Michel Imparato prend le relais. Par ailleurs, Antonio Filosa remplace Carlos Zarlenga – sa prochaine mission sera annoncée ultérieurement – ​​en tant que directeur des opérations pour l’Amérique du Nord, tout en conservant son rôle actuel de patron de la marque Jeep.

C’est vrai, poursuit le communiqué, « recentrer l’entreprise sur ses principales priorités opérationnelles et relever de manière décisive les défis mondiaux auxquels est confronté le secteur automobile ». Le groupe a également décidé de lier la gestion de ses approvisionnements à la direction industrielle, et non plus à celle des achats. « pour une plus grande performance commerciale ».

« Dans cette période de transformation darwinienne de l’industrie automobile, notre devoir et notre responsabilité éthique est de nous adapter et de préparer l’avenir, mieux et plus vite que nos concurrents, afin d’offrir à nos clients une mobilité propre, sûre et abordable »a noté M. Tavares. De son côté, John Elkann, président du conseil d’administration, a assuré son soutien « unanime » des administrateurs envers M. Tavares et la redistribution des rôles effectuée. « Nous sommes convaincus que ces mesures visant à simplifier notre organisation renforceront notre équipe de direction dans ses efforts visant à rétablir les performances de l’entreprise aux niveaux de référence de l’industrie.a-t-il noté.

Un groupe en difficulté

Car le groupe traverse une période difficile et a annoncé fin septembre une nette révision à la baisse de son objectif de marge opérationnelle, désormais estimée entre 5,5% et 7%, par rapport à « deux chiffres » auparavant, pour l’année 2024. Stellantis a publié en juillet une forte baisse de ses résultats au premier semestre, handicapé notamment par une baisse de 18% des ventes en Amérique du Nord, le cash machine du groupe. Et au troisième trimestre, ils ont encore diminué de 20 % sur un an en Amérique du Nord. Après une série de trimestres records, Stellantis a enfin pris acte récemment d’un « détérioration » marché automobile global et des difficultés particulières sur le marché américain, avec des stocks de véhicules excessifs.

Mais  » ce n’est pas Stellantis qui est (en difficulté)isolé au milieu de l’industrie automobile (…). C’est Stellantis, Volkswagen, BMW, Mercedes, et ce n’est probablement pas fini.soulignait M. Tavares il y a une semaine lors d’une visite à l’usine historique Peugeot de Sochaux.

68 ans, « un âge raisonnable pour prendre sa retraite »

Lors de cette même visite, le patron franco-portugais a indiqué qu’il pourrait prendre sa retraite en janvier 2026. « En 2026, la personne qui vous répondra aura 68 ans, ce qui est un âge raisonnable pour prendre sa retraite. C’est l’option »il a dit aux journalistes.

Avant de diriger la création de Stellantis en janvier 2021, Carlos Tavares avait pris la tête du directoire de PSA en mars 2014, deux mois seulement après avoir rejoint le groupe. Il vient de Renault (2011-2013), où il a débuté sa carrière en 1981 mais est parti chez Nissan en 2004.

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Stellantis est née de la fusion en 2021 de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler. Dans les échanges électroniques après la fermeture des marchés, l’action Stellantis a augmenté de 0,36% à la Bourse de New York.

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Le Monde avec l’AFP

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