Carlos Sainz ne lui a pas volé sa pole position, mais cela lui laisse un goût doux-amer…
En signant les deux meilleurs tours de la séance Q3, Carlos Sainz décroche une pole méritoire, sa première cette saison qui fait de lui le septième poleman différent en sept ans sur les hauteurs du Mexique.
En exploitant sa Ferrari à la perfection tout au long des qualifications, le pilote espagnol a dominé son équipier Charles Leclerc dans cet exercice, une fois n’est pas coutume, mais il regrette un peu le manque de reconnaissance de la Scuderia à son égard.
La progression de Sainz en qualifications pour le Grand Prix du Mexique est tout aussi impressionnante, améliorant chaque année sa position sur la grille jusqu’à décrocher cette fois la pole, la sixième de sa carrière et la première depuis Singapour en 2023 où il s’était imposé… Faut-il y voir comme signe ?
Deux tours bons pour la pole
« C’était vraiment deux très bons tours en Q3, Carlos s’est félicité du micro de James Hinchcliffe. Ce circuit est tellement délicat avec si peu d’appuis qu’il est toujours difficile de tout mettre en place pour réaliser un bon temps. »
« Après un bon premier tour, nous avons ajouté un peu d’aileron avant pour le deuxième, il a continué. J’ai pu prendre un peu plus de risques avec les limites de la piste dans le virage 2 et cela a bien fonctionné pour améliorer encore mon temps.
Maximum de points pour l’équipe
« Depuis Austin, j’ai un peu changé mon approche des qualifications et ça a bien fonctionné, il a ajouté. Cela démontre nos progrès samedi tout en nous mettant en bonne position pour dimanche, même si ici la pole ne garantit pas de prendre la tête au premier virage.
« Nous savons que notre rythme de course doit nous permettre de remporter la victoire, a-t-il conclu. L’objectif est évidemment de gagner et de marquer le plus de points possible pour l’équipe en vue du championnat des constructeurs. »
Les Bleus…
Un seul représentant de Ferrari a félicité Sainz pour son arrivée au parc fermé (photo ci-dessus), et encore une fois pour lui remettre sa montre à exposer pour la photo officielle de la pole position. Les autres membres de la Scuderia n’étaient pas particulièrement démonstratifs.
« C’est dommage de quitter Ferrari à un moment où le travail de ces dernières années commence à payer, regretta Carlos. Cela laisse un petit goût doux-amer sachant que je ne serai pas en rouge l’année prochaine. Il ne me reste que cinq courses pour en profiter, mais c’est une sensation étrange… »