Carlo Ancelotti tape du poing sur la table !
Ce lundi après-midi, Carlo Ancelotti (65 ans) était attendu par de nombreux journalistes à la veille d’affronter Stuttgart en Ligue des champions. Mais les suiveurs du club merengue n’étaient pas forcément intéressés par le match face au club allemand. Le Mister n’a été interrogé qu’une seule fois sur le choc de demain en C1. C’était d’ailleurs la dernière question de la conférence de presse. « Merci de m’avoir posé la question sur Stuttgart, qui aurait dû être la première. L’entraîneur a fait du bon travail la saison dernière, bien sûr je me souviens de lui. C’est une bonne équipe et ce sera un adversaire coriace et un match amusant. »il a expliqué.
L’infirmerie de Madrid est pleine
L’entraîneur italien a été principalement interrogé sur son équipe. La controverse autour de Vinicius Jr a été évoquée. « Les insultes… personne ne les supporte, pas même moi. Le geste de porter la main à la bouche est normal, à cause de tout ce qui se passe. »Il a répondu avec son calme habituel. Même chose lorsqu’on lui a demandé quelle était la qualité de son équipe. « Vous avez déjà vu ce qui s’est passé : nous avons perdu Nacho et Kroos, deux joueurs importants. Et Joselu. En échange, l’un des meilleurs joueurs du monde arrive. Avons-nous une meilleure équipe que l’année dernière ? Je pense que oui. » Sauf que son équipe a de plus en plus de mal.
Depuis le début de la saison, les pensionnaires du stade Santiago Bernabéu font face à une véritable hécatombe. C’était déjà le cas l’an dernier lorsque les Merengues avaient dû se passer longtemps de Thibaut Courtois, Eder Militão et David Alaba. Cette année, les Madrilènes sont encore maudits. Outre Alaba, qui souffre d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche depuis la saison 2022-23, Eduardo Camavinga (entorse du ligament collatéral interne du genou gauche) et Dani Ceballos (entorse de grade III de la cheville droite) sont sur la touche. Ils ont été rejoints ce week-end par Brahim Diaz, qui souffre d’une blessure au muscle long abducteur de la jambe droite. Le Marocain devrait manquer deux à trois mois de compétition selon la presse espagnole.
Ancelotti fustige le rythme infernal imposé aux joueurs
Coup dur pour Carlo Ancelotti, qui pourra compter sur les retours de Jude Bellingham (fasciite plantaire) et d’Aurélien Tchouameni (problème au pied gauche) en C1. Même chose pour Eder Militão, qui ne s’est pas entraîné aujourd’hui mais sera à 100% demain selon son entraîneur. Malgré cela, le Mister n’est pas vraiment satisfait de l’état de ses troupes, souvent handicapées par des pépins physiques depuis le début de la saison. La blessure de Brahim, bien que moins grave que prévu, a particulièrement agacé le coach italien. Devant la presse, il a sérieusement tapé du poing sur la table concernant le rythme infernal imposé aux footballeurs de haut niveau.
« Nous avons regardé ce qui pouvait être fait, mais ce n’est pas de notre ressort. Le calendrier est beaucoup trop exigeant. Maintenant, une nouvelle compétition arrive et personne ne sait comment elle va se dérouler. Elle sera peut-être plus amusante ou pas. Mais ce qui est sûr, c’est que nous jouerons au moins deux matches de plus. Si les instances dirigeantes ne commencent pas à penser que les joueurs se blessent parce qu’ils jouent trop, nous aurons un problème. Je demande que le nombre de matches soit réduit pour avoir des compétitions plus attractives. » Un message fort envoyé à l’UEFA. L’Italien n’est pas le premier à s’en plaindre cette saison. Kevin De Bruyne et Bernardo Silva (Manchester City) ont également poussé un coup de gueule sur le sujet pendant la trêve internationale. Pas sûr que cela change les choses du côté des instances dirigeantes…
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