Dans le documentaire que Movistar lui a consacré, Luis Enrique a été filmé la saison dernière en train de recadrer Kylian Mbappé, qu’il a jugé coupable de ne pas avoir fait suffisamment d’effort défensif. «J’ai lu que tu aimais Michael Jordan. Michael Jordan a attrapé tous ses coéquipiers par les ballons et il s’est défendu comme un fils de pute. (…) Il faut donner cet exemple, d’abord en tant que personne et en tant que joueur, pour aller presser. Tu dois aller presser Cubarsi. Pressez-le et revenez vite. Pour quoi ? Être un leader. Vous êtes un phénomène, un joueur de classe mondiale, cela ne fait aucun doute. Mais cela ne me suffit pas. Un vrai leader est quelqu’un qui peut vous aider même s’il ne marque pas. Si vous donnez l’exemple aux autres en publiant vos articles sous presse, savez-vous ce que nous allons obtenir ? Une foutue… machine d’équipe ! Je veux que tu partes d’ici par la porte d’entrée. En attaque, je n’ai rien à vous dire. Mais il faut devenir le meilleur joueur de l’histoire en défendant. C’est un leader, c’est Michael Jordan. Est-ce que c’est bon pour toi ? Est-ce que tout est clair ? »
Ces propos ne sont évidemment pas passés inaperçus de l’autre côté des Pyrénées, particulièrement au moment où les lacunes défensives du Real Madrid version Mbappé sont pointées du doigt. Interrogé sur le discours de son homologue, Carlo Ancelotti n’a pas souhaité prendre parti. « Je n’aime pas porter de jugement sur un autre entraîneur. L’aspect défensif est toujours collectif et non individuel», a-t-il confié en conférence de presse.
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