Carles Puigdemont, militant indépendantiste catalan, confirme sa localisation après une évasion spectaculaire
Les nouvelles les plus importantes de la journée

Carles Puigdemont, militant indépendantiste catalan, confirme sa localisation après une évasion spectaculaire

Carles Puigdemont, militant indépendantiste catalan, confirme sa localisation après une évasion spectaculaire
Le militant indépendantiste catalan Carles Puigdemont confirme sa localisation après son évasion spectaculaire (photo prise le 8 août)
CESAR MANSO / AFP Le militant indépendantiste catalan Carles Puigdemont confirme sa localisation après son évasion spectaculaire (photo prise le 8 août)

CESAR MANSO / AFP

Le militant indépendantiste catalan Carles Puigdemont confirme sa localisation après son évasion spectaculaire (photo prise le 8 août)

ESPAGNE – L’évasion belge. Le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont, qui s’est présenté cette semaine à Barcelone malgré un mandat d’arrêt contre lui, a affirmé vendredi 9 août au soir être de retour en Belgique, à Waterloo, où il vit depuis sept ans, alors que la police espagnole le traque toujours.

« Aujourd’hui je suis à Waterloo après quelques jours extrêmement difficiles »il a écrit sur le réseau social X, ajoutant qu’il a dû passer par « Des milliers de kilomètres en quelques jours ». « J’espère que vous comprendrez que j’ai encore besoin de quelques heures pour me reposer et prendre l’air. »il ajoute, promettant de revenir à « Que s’est-il passé hier » (JEUDI).

Jeudi matin, Carles Puigdemont, toujours recherché par un mandat d’arrêt en Espagne pour son rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, est apparu sur scène et a prononcé un discours de plusieurs minutes depuis une tribune installée au cœur de Barcelone, près du Parlement, devant les caméras de tout le pays.

Quelle complicité ?

Il s’est ensuite éclipsé, échappant aux policiers déployés pour l’arrêter, et ne s’est pas présenté au Parlement pour participer au vote d’investiture du nouveau président catalan, comme il l’avait annoncé à plusieurs reprises les jours précédents.

Dénonçant dans sa publication sur X « la chasse aux sorcières » qui affecte certaines personnes « juste parce qu’ils ont été vus à côté de moi »Carles Puigdemont, qui n’avait pas remis les pieds en Espagne depuis sa fuite en 2017 pour échapper aux poursuites, prend dans son message longuement la défense de la police catalane, les Mossos d’Esquadra, directement impliquée dans l’échec de son arrestation.

« J’ai déjà dit que je n’avais aucune intention de me rendre ou de faciliter mon arrestation car je trouve inacceptable d’être persécuté pour des raisons politiques. »continue le leader indépendantiste, ironiquement « L’opération folle » Des hommes armés sont montés pour l’arrêter jeudi.

Les forces de l’ordre ont déclaré avoir perdu sa trace après son apparition sur scène, alors qu’il, selon eux, « il a pris la fuite, profitant du nombre de personnes qui l’entouraient, dans un véhicule que la police a tenté d’arrêter, en vain ».

Une opération policière a alors été mise en place pour le retrouver, avec de nombreux contrôles de voitures sur les routes de Catalogne. Au total, trois Mossos ont été arrêtés, dont deux ont été libérés, tous soupçonnés d’avoir participé ou aidé à l’évasion de Carles Puigdemont.

Déjà impliqués pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017, les Mossos d’Esquadra ont longuement expliqué vendredi matin lors d’une conférence de presse qu’ils avaient bien l’intention d’arrêter le leader indépendantiste jeudi, mais que leur opération n’avait pas pu se dérouler comme prévu.

Voir aussi sur Le HuffPost :

Quitter la version mobile