Cancers de la vessie, du sein et du col de l’utérus : l’immunothérapie continue de marquer des points
C’est le traitement superstar du congrès annuel de la Société européenne d’oncologie médicale (Esmo) qui se tient à Barcelone (Espagne) depuis vendredi 13 septembre, où plus de 30 000 cancérologues se sont réunis. Les immunothérapies continuent de faire leurs preuves dans de plus en plus de cancers, y compris les plus agressifs. Ces traitements, qui visent à booster le système immunitaire de la personne malade pour lui permettre de détruire les cellules cancéreuses, étaient une nouvelle fois en tête d’affiche dimanche.
Lors d’une séance présidentielle – qui est le lieu d’honneur des présentations de chercheurs médicaux -, des progrès remarquables ont été annoncés dans le cancer de la vessie. « Jusqu’à présent dans les cancers de vessie avancés, c’est-à-dire ceux qui partent de la muqueuse et ont déjà commencé à infiltrer le muscle, le traitement standard actuel consiste à retirer chirurgicalement la vessie après administration d’une chimiothérapie pour les patients la tolérant », explique le Pr Yann Neuzillet, de l’hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine).