Cancer du sein : une radiothérapie de plus en plus courte pour moins de fatigue et d’effets secondaires
En soi, ce n’est pas la partie la plus difficile du traitement du cancer du sein. Mais quand, après une opération parfois lourde et de longs mois de chimiothérapie, il faut encore retourner chaque jour à l’hôpital pendant plusieurs semaines pour des séances de radiothérapie, les patientes se retrouvent saturées de traitements. La bonne nouvelle, c’est que depuis le début des années 2020, on assiste à un vaste mouvement de réduction du nombre de séances prescrites, sans préjudice pour les patientes. Et une nouvelle étude présentée ce dimanche après-midi au congrès annuel sur le cancer de la Société européenne d’oncologie médicale (Esmo), qui se tient ces jours-ci à Barcelone, jette encore plus d’huile sur le feu.
Stéphanie, qui habite dans l’Essonne, à 35 minutes en voiture de l’Institut Gustave-Roussy de Villejuif, où elle a été soignée pour un cancer du sein triple négatif de stade 3, y a participé en 2019. « J’avais 52 ans à l’époque, raconte-t-elle au téléphone. Quand j’ai rencontré le médecin pour la radiothérapie, elle m’a expliqué qu’il y avait un protocole pour étudier la possibilité de réduire le nombre de séances et que je remplissais les critères. »