Cancer du poumon : un vaste essai clinique démontre l’efficacité d’un médicament produit par Pfizer
Autorisé aux États-Unis et en Europe, le lorlatinib est un médicament qui combat le développement d’un type de cancer du poumon.De nouveaux résultats soutiennent son utilisation, démontrant une efficacité notable.Plusieurs centaines de personnes ont testé ce médicament développé par la société Pfizer.
Les résultats d’une étude publiés ce week-end ont mis en évidence l’efficacité d’un médicament développé par Pfizer pour lutter contre un certain type de cancer du poumon. Il a été démontré que le Lorlatinib – déjà approuvé pour cet usage et disponible sous les marques « Lorbrena » aux États-Unis et « Lorviqua » en Europe – réduit considérablement la progression de la maladie à un stade avancé. Une efficacité qui se traduit par une nette augmentation du taux de survie des patients.
Ces résultats positifs ont été enregistrés à la suite d’un vaste essai clinique qui s’est déroulé sur cinq ans. Au total, plusieurs centaines de personnes atteintes d’un « cancer du poumon non à petites cellules » (NSCLC) du lymphome anaplasique kinase (ALK-positif) ont été suivies. Au terme de cette période de cinq ans, plus de la moitié des patients traités par lorlatinib n’ont pas vu leur cancer progresser.
Mortalité considérablement réduite
Les chercheurs notent que le CPNPC représente plus de 80 % des cancers du poumon, avec des tumeurs ALK-positives dans environ 5 % des cas. Au total, quelque 72 000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année dans le monde. Dans l’essai clinique, près de la moitié des participants à l’essai clinique ont reçu du lorlatinib, le reste recevant un médicament de génération antérieure (crizotinib).
« Nous parlons de patients atteints d’une maladie métastatique avancée, c’est donc vraiment un résultat sans précédent »s’est réjouie Despina Thomaidou, manager chez Pfizer. « Il y a une réduction de 81 % du risque de progression de la maladie ou de décès. » Dans le détail, l’essai clinique a révélé que 60 % des patients ayant reçu le nouveau médicament (administré sous forme orale une fois par jour) étaient encore en vie sans progression de la maladie après cinq ans, contre 8 % des patients. traité par crizotinib.