Au cours de son séjour, le prince Harry espérait discuter des mesures de sécurité pour sa famille avec son père, le roi Charles III, PersonnesDepuis plus de quatre ans, il se bat devant les tribunaux pour obtenir la protection qu’il considère nécessaire pour lui-même, sa femme Meghan et leurs enfantsLe palais de Buckingham refuse de commenter les mesures de sécurité mises en place, et une source royale affirme que la sécurité d’Harry n’est pas la responsabilité de son père. Pourtant, le prince semble confiant quant à la capacité de son père à intervenir.
Le fossé entre les deux hommes s’est élargi publiquement en 2020 lorsque
Harry et Meghan ont démissionné de leur poste au sein de la famille royaleLes tensions sont exacerbées par la question de la sécurité, un enjeu majeur pour Harry. Si les deux hommes ont eu une rencontre positive en février après le diagnostic d’un cancer chez Charles, leur communication s’est depuis détériorée. En effet, le roi ne répond plus aux appels ni aux lettres de son fils.
Charles III peut-il réellement satisfaire la demande de son fils ?
Pour Harry, protéger sa famille est une priorité absolue. Pendant le documentaire Les tabloïds en procès diffusé le 25 juillet, il a notamment exprimé ses craintes de voir sa femme provoquée par la presse. Malgré ses efforts pour obtenir une sécurité financée par les contribuables, La demande d’Harry a été rejetée plus tôt cette annéeune décision qu’il entend contester.
Constitutionnellement, le monarque n’a aucun pouvoir gouvernemental au Royaume-Uni, et La décision d’assurer la protection policière appartient au Comité exécutif pour la protection de la royauté et des personnalités publiques (RAVEC)Cependant, Harry est convaincu que son père pourrait influencer cette décision.
Le roi ne veut plus parler à son fils
Des sources proches du couple Harry/Meghan ont révélé que le manque de réponse de Charles III avait créé un mur insurmontable entre les deux hommesSelon un ami du jeune prince, les appels de ce dernier concernant la santé de son père restent sans réponse. Un manque de communication qui ne ferait que renforcer son sentiment d’exclusionHarry et Meghan, désormais installés à Montecito, en Californie, se souviennent également avec amertume de la rencontre de janvier 2020 à Sandringham, où ils étaient confiants dans leur sécurité continue.
Des documents judiciaires montrent que la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022, avait jugé « impératif« que le couple bénéficie d’une sécurité efficace après avoir quitté la famille royale. Malgré cela, leur protection policière leur a été retirée quelques semaines plus tard.
Meghan Markle serait la cible de graves menaces
Les inquiétudes de Harry ne sont pas sans fondement. Neil Basu, ancien chef de la lutte antiterroriste de la police métropolitaine, a confirmé que
Meghan Markle avait été la cible de graves menaces lors de son séjour au Royaume-UniLe prince Harry et son épouse auraient ainsi l’un des niveaux de menace les plus élevés au sein de la famille royale.
Les incidents récents, comme la course-poursuite chaotique des paparazzis à New York en mai 2023, montrent que les menaces sont bien réelles.
Harry, cinquième dans l’ordre de succession au trône, craint également pour la sécurité de ses employésL’équipe de sécurité privée qui les protège aux États-Unis met en évidence les risques quotidiens auxquels ils sont confrontés.