Campagnes gratuites pour un « nouveau New Deal mobile » et propose de construire à lui seul 1 200 sites
Free a adressé une lettre au gouvernement et à l’Arcep proposant une prolongation du New Deal signé en 2018 afin de construire 1.200 sites supplémentaires dans les mêmes conditions, qu’il financera lui-même.
Anticiper pour éradiquer les futures zones grises identifiées à partir de 2027, lorsque prendra fin le dispositif de couverture ciblée du New Deal, c’est ce que prône Free depuis un an. En réfléchissant à une extension d’un New Deal, « c’est de la prévisibilité, c’est une vision à long terme et cela évitera d’avoir de longues discussions sur le renouvellement des fréquences en 2030, nous pensons que les pouvoirs publics devraient profiter de cette opportunité pour regarder maintenant comment on peut avancer et définir un volume de sites à déployer en zones blanches et grises », son fondateur, Xavier Niel, l’a annoncé en mars 2023 devant la commission sénatoriale des affaires économiques.
Plus d’un an après, Free continue de militer en ce sens. « Fin 2025, le système sera achevé par rapport à ce qui a été défini en 2018. Ce que nous proposons, c’est d’étendre le système, de construire 1 200 sites (mobiles), en échange d’une extension des fréquences, les mêmes de la même manière qu’il a été mis en œuvre en 2018 »déclaré le 5 juin à l’AFP Nicolas Thomas, directeur général de l’opérateur. Et d’ajouter que l’ex-trouble est prêt « à prendre individuellement cet engagement de 1.200 sites, que nous finançons nous-mêmes en transmettant les fréquences des quatre opérateurs ». Ce financement est estimé à 555 millions d’euros.
L’opérateur a fait connaître cette proposition dans une lettre adressée à la secrétaire d’État chargée du Numérique, Marina Ferrari, et à Laure de la Raudière, présidente de laArcep.
En janvier 2018, les opérateurs ont signé un accord dit historique avec l’État et l’Arcep afin de généraliser la 4G sur tout le territoire via des engagements de déploiement en échange du gel de la redevance associée aux fréquences, renouvelées sans enchères. Depuis cet accord, la couverture du territoire a sensiblement progressé puisque la part du territoire non couverte par la 4G est passée de 11% à 1,9% en cinq ans, selon l’Arcep publié en février 2024.
Source : AFP
Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox