Camaïeu revient sous les feux des projecteurs sous l’enseigne Celio, un retour très attendu depuis plusieurs mois. 12 magasins ouvrent leurs portes jeudi sous l’enseigne Be Camaïeu.
Une renaissance. Après la liquidation fin 2022, la marque de prêt-à-porter Camaïeu aurait pu tout simplement disparaître, comme d’autres emportées par le marasme des marques textiles. Mais c’était sans compter sur Celio. La chaîne a racheté la marque et a soigneusement planifié son retour, teasé depuis plusieurs mois.
Un retour qui est désormais devenu une réalité. Parmi les 12 magasins qui ouvrent leurs portes jeudi, il y en a dix qui s’appellent « Be Stores » dans lesquels on retrouve l’offre Celio et Be Camaïeu et deux points de vente exclusivement dédiés à Be Camaïeu, à Compiègne dans un ancien magasin historique Camaïeu, et dans le centre commercial Westfield Vélizy 2.
Une offre réduite, plus simple et plus modernisée
Pour ce lancement, une grande campagne a été mise en place avec 40 influenceurs qui ont co-créé des pièces exclusives avec la marque et un concours qui a permis à certains fans de la marque d’avoir un aperçu de la nouvelle collection mercredi.
Be Camaïeu s’appuie sur ses 40 ans d’histoire et le savoir-faire de Celio. Mais aussi une offre réduite avec 700 références dont 70% d’essentiels et de basiques : combinaisons, t-shirts, jupes, vestes de costume… C’est trois fois moins que l’ancien Camaïeu.
L’objectif n’est pas la course au renouvellement des collections comme le font certaines marques de fast fashion mais une offre simple et modernisée. Une proposition inclusive, de surcroît, avec des tailles allant du 34 au 48.
Un investissement important pour Celio
Be Camaïeu est un projet majeur pour Celio avec la transformation du réseau de magasins et du business model. 100 personnes ont été embauchées pour ce projet. Un investissement conséquent : certains points de vente ont plus que doublé leur surface de vente. Celui d’Euralille, par exemple, a quadruplé sa surface initiale.
Celio souhaitait depuis longtemps lancer une offre féminine, une « nécessité » selon le patron de Celio, Sébastien Bismuth, pour « rester dans la course et prendre une dimension internationale ».
« Le choix de Camaïeu s’est imposé de par l’histoire qui lie les deux marques qui se succèdent depuis des années et partagent le même ADN : le basique, l’essentiel et la couleur. »
Selon Sébastien Bismuth, l’objectif « n’était pas de rester sous un plafond de verre en termes de parts de marché, mais d’adapter leur modèle économique face à la concurrence de Zara, H&M et Uniqlo qui proposent tous une offre mixte ».
Et pour cause, proposer une gamme femme/homme/enfant est désormais devenu un standard international du prêt-à-porter.
