Calogero furieux : le chanteur sort le sulfate contre le Rassemblement National, le parti attise les flammes
Calogero est en colère. Le chanteur a dénoncé le fait que sa chanson « 1987 » ait été utilisée lors d’un meeting du Rassemblement national ce dimanche 2 juin à Paris. « j’ai été scandalisé d’apprendre hier, dimanche 2 juin, que ma chanson « 1987 » a été diffusée à l’issue du meeting du Rassemblement National au Dôme de Paris »il a commencé.
L’artiste a ensuite expliqué qu’il n’avait jamais donné l’autorisation que sa musique soit utilisée. « A aucun moment, Je n’ai donné aucune autorisation pour y diffuser ma musique. J’affirme que je ne l’aurais jamais donné. Mes chansons ne sont pas faites pour le cadre politique, elles appartiennent au public et uniquement au public. Je suis fermement opposé à ma musique être récupéré par n’importe quelle partiet »il expliqua.
Calogero dénonce l’utilisation de sa chanson
Très bouleversé, Calogero a expliqué qu’il envisageait d’engager une action en justice : « Paul Ecole, auteur du texte « 1987 » et moi-même, déplorons une grave atteinte à nos droits morauxl puisque mon travail est associé à un discours politique. je me réserve le droit entreprendre toute action en justice à cette affaire », a-t-il conclu dans son communiqué.
Le meeting final du Rassemblement national a eu lieu au Dôme de Paris. C’est la dernière avant le vote européen du dimanche 9 juin. Lors de cette réunion, Jordan Bardella a prononcé un discours devant 5 000 supporters présents au Dôme de Paris.
« Il devrait être content Calogero »
Sébastien Chenu a répondu à Calogero ce lundi 3 juin dans l’émission C à vous. « Calogero devrait être content parce que le vote des jeunes C’est le vote Bardella. Mais un artiste est souvent soutenu par des jeunes. Il veut leur parler. » il a lâché.
Le député RN du nord a alors réagi aux propos du chanteur qui souhaite saisir la justice : « Calogero obtiendra ce dont il a besoin. Sa musique est sortie parce qu’elle est très jolie. Je suis toujours surpris par les gens qui prônent la liberté de chacun dans leur travail finalement, ce travail a des limites« , a-t-il conclu sur le plateau de C à vous sur France 5.