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Bourse Entreprise

Cac mid & small : Faut-il revenir à l’achat sur les petites et moyennes capitalisations françaises?

(BFM Bourse) – Les petites et moyennes capitalisations pourraient prendre leur revanche cette année. Une décote historique et la perspective d’une baisse des taux sont autant d’atouts pour susciter à nouveau l’intérêt des investisseurs. Par ailleurs, ce segment de la notation surperforme le CAC 40 depuis le début de l’année.

Les derniers exercices boursiers n’ont très clairement pas été en faveur des petites et moyennes capitalisations. L’année dernière, le CAC Mid&Small a enregistré des gains famétiques de 0,3%. Or, le compartiment phare des petites et moyennes capitalisations d’Euronext Growth avait déjà terminé en territoire négatif en 2022, avec une baisse de 13,9%, après en revanche une bonne année 2021 (+16,5%).

Dans un précédent article, nous décrivions les raisons qui expliquent la sous-performance de cet univers de la Bourse de Paris. Parmi elles, ces valeurs sont très sensibles aux taux d’intérêt à court terme. Or, l’année 2023 a été marquée par un resserrement rapide et violent des conditions de crédit, qui a fragilisé certaines entreprises de cet univers.

Dans un environnement économique difficile, les petites et moyennes capitalisations ont donc été particulièrement pénalisées par le marché. « Les arguments qui avaient fait leur succès auparavant – actionnariat managérial permettant un alignement des intérêts du dirigeant avec ceux des actionnaires, managers plus impliqués dans la vie quotidienne de l’entreprise, croissance soutenue, plus grande agilité – n’ont pas joué dans le dernier cycle économique », note François Jubin, directeur général de Zenith AM.

Un horizon qui s’éclaire

Mais pour BFT Investissement Managers, l’horizon s’éclaircit pour ce monde de notations qui possède toutes les « qualités intrinsèques pour rebondir ». La société de gestion évoque un début de détente des taux longs, avant que les taux courts ne suivent plus tard dans l’année. « La stabilisation, voire la légère baisse déjà observée sur la partie longue de la courbe, est un élément positif qui devrait avoir un impact positif sur la performance de ce segment de la notation. »

D’autant que les sorties de cette classe d’actifs se sont stabilisées sur la période récente », estime Fabrice Masson, directeur de la gestion actions chez BFT Investissement Managers. « Il faudra cependant convaincre les investisseurs qui ont pour l’instant déserté ce segment », tempère François Jubin. .

Le mois de mars a également été favorable aux plus petites capitalisations boursières, avec une hausse de +4,8% du CAC Mid & Small contre une hausse de +3,5% de l’indice phare de la Bourse parisienne. , le CAC 40, rappelle In Extenso. Depuis le début de l’année, le CAC Mid & Small s’est apprécié de 6%, surperformant le CAC 40 qui a gagné 8,8%.

Un retard de valorisation sans précédent

Malgré ce rebond récent, les petites et moyennes capitalisations constituent des cibles de choix compte tenu de leur valorisation « attractive ». « Les valeurs les plus liquides de cet univers de notation subissent une décote de 20% en termes de taux de profit, par rapport à leur moyenne historique sur 10 ans », précise Olivier De Royère, gérant actions chez Montpensier Finance, à l’antenne BFM Bourse.

Un constat que partage Fabrice Masson, directeur de la gestion actions chez BFT Investment Managers, qui rappelle que ce compartiment accumule en effet un décalage de performance historique sur cinq années glissantes. Sur cette période, le CAC Mid & Small est même en retard de 44 % sur le CAC 40, l’indice phare de la Bourse de Paris.

« En l’espace de deux ans, l’indice Euro Stoxx Small Cap, qui regroupe un panier de valeurs d’une capitalisation médiane de 3 milliards d’euros, aura restitué la surperformance qu’il avait accumulée au cours de la décennie précédente », rappelle François Jubin pour son partie.

Ce retard est toutefois injustifié compte tenu de la dynamique positive des résultats générés par les petites et moyennes capitalisations. Depuis 2006, le spécialiste constate que le bénéfice par action a augmenté en moyenne de 6,6% par an pour les sociétés du CAC Mid&Small, alors que cette progression se limite à 2,2% par an pour les valeurs du CAC 40.

Selon Zéntih AM, les analystes « semblent une nouvelle fois optimistes quant à la capacité de ces sociétés à faire croître leurs résultats dans les années à venir. Ils tablent sur une hausse des résultats de l’ordre de 50 % d’ici 2025, à comparer à une quasi-stagnation pour les grandes capitalisations (valeurs avec une capitalisation boursière supérieure à 10 milliards d’euros).

« Cette décote n’est donc pas justifiée par une sous-performance liée à une baisse des bénéfices », poursuit Fabrice Masson de BFT Investment Managers.

« Historiquement, la croissance supplémentaire des petites et moyennes capitalisations se traduisait par une prime de valorisation de 20 à 25 % pour ce segment par rapport aux grandes capitalisations. Aujourd’hui, nous constatons même une décote de l’ordre de 10 %, ce qui nous incite à être optimiste sur ce point. classe d’actifs à plus long terme. Le signal du rebond pourrait venir notamment des opérations de rachat qui ont repris au sein de l’univers des petites et moyennes capitalisations », conclut le spécialiste.

Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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