Certains automobilistes cachent intentionnellement leur plaque d’immatriculation après avoir garé leur véhicule sur les trottoirs des grandes villes. Voici un rappel de ce que vous risquez dans cette situation.
C’est une technique aussi ingénieuse qu’illégale. De plus en plus d’automobilistes décident de cacher leur plaque d’immatriculation lorsqu’ils se garent sur un parking ou sur les routes des grandes villes.
L’objectif : tromper le système Lapi (lecture automatisée des plaques d’immatriculation) qui permet de contrôler le stationnement des véhicules grâce à une caméra embarquée dans une voiture dédiée.
Ce système est opérationnel dans plusieurs villes de France, à savoir Paris, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nantes ou encore Marseille.
Cependant, bien qu’ingénieuse pour tenter d’éviter des amendes, cette technique illégale, si elle est découverte, impose une amende, parfois très élevée.
de 35 à 3 750 euros d’amende
Ne pas contrôler le « sulfateur PV » pourrait s’avérer très coûteux. En effet, même si le conducteur au volant du véhicule effectuant les contrôles n’a pas le droit de sortir, les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) peuvent facilement délivrer la contravention et infliger une amende pouvant atteindre 35 euros.
Ces agents peuvent également s’adresser à la police municipale, qui doublera l’amende, relevant de la 4e classe, pour plaque illisible, ce qui vous obligera à payer 135 euros supplémentaires (réduits à 90 euros en cas de paiement dans les 15 jours, ou 30 jours par télépaiement).
Par ailleurs, cette amende forfaitaire pourra être portée à 375 euros, voire 750 euros si une contestation infondée est présentée au tribunal de police.
Enfin, la modification volontaire de caractère au moyen de ruban adhésif est très sévèrement punie. Par exemple, transformer un E en F, ou un 6 en 8, constitue une infraction énumérée à l’article L. 317-2 du code de la route et est puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 3 750 euros, et de peines pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison. emprisonnement.
Ces amendes et délits, allant de 35 à 3 750 euros, devraient vous faire réfléchir à deux fois avant de tenter de cacher votre assiette.