« La finale de Tokyo entre Ugo Humbert et Arthur Fils sera la première finale franco-française de l’ATP 500 depuis Vienne, en 2017…
Oui, ça date un peu, alors il ne faut pas bouder son plaisir. On a souvent tendance à pointer du doigt le tennis français. Surtout après les résultats décevants aux Jeux et à l’US Open. Mais on a oublié qu’on avait trois joueurs en huitièmes de finale à Wimbledon. On n’a pas encore la génération exceptionnelle des Nouveaux Mousquetaires mais il ne faut pas oublier qu’Ugo est 19ème mondial, Arthur 24ème, que Giovanni Mpetschi Perricard est à la limite du top 50 et qu’Arthur Cazaux a signé un super Open d’Australie avant se blesser. Ces gars sont jeunes. Tout cela va créer une véritable émulation. Il faut être patient.
Au micro, vous avez été transporté par l’incroyable finish de Son contre Holger Rune…
C’était vraiment exceptionnel ! J’ai eu la chance de commenter trois de ses matchs. Son niveau de jeu est très élevé mais c’est surtout son attitude qui me frappe. Quel que soit le score, il reste positif et déterminé. Il a été exemplaire contre Shelton. Malgré le scénario du match, il n’a rien montré. C’est sans doute une prise de conscience. Plus que ses gros progrès en retour de service, c’est surtout son attitude que je tiens à retenir. Seule question : face à Ugo, aura-t-il récupéré de tous ses efforts ?
D’autant qu’Humbert, de son côté, a connu une semaine plutôt calme ?
Il dit qu’il joue libéré et ça se voit. Il est juste là pour s’amuser. Du coup, le naturel de son jeu s’exprime. Non seulement il est percutant, mais il y va tout le temps. Et quand il a un moins bon coup, comme lors du deuxième set contre Machac, il se pousse, il se parle pour repartir. C’est fort. »
