« Ça tourne au cauchemar » : la maison d’un jeune couple se retrouve isolée au milieu d’un gigantesque chantier
Les propriétaires d’une maison située dans le Var ont eu la désagréable surprise de voir arriver des chargeuses-pelleteuses et des engins de chantier tout autour de leur habitation. Un lotissement de 79 logements devrait être construit d’ici 2025.
Lorsqu’ils ont acheté leur maison en 2019, Renaud Di Meglio et Julia Battesti souhaitaient « apporter un petit cocon à (leur) enfant ». Le jeune couple était loin d’imaginer que leur projet de vie allait tourner au fiasco. En fin d’année dernière, les deux parents ont aperçu des tractopelles, des grues et autres engins de chantier installés à proximité de leur maison, située à Solliès-Pont (Var).
Avec nos collègues de TF1, Renaud et Julia décrivent un « cauchemar ». Le jeune couple se dit désormais « isolé » alors qu’un gigantesque chantier s’est déroulé tout autour de leur maison. Un programme de 79 logements avec parking souterrain devrait en effet voir le jour prochainement.
«Nous vivons sur un chantier»
« Un jour, nous nous sommes retrouvés face à des ouvriers qui travaillaient, vérifiant des micropieux à moins d’un mètre. Concrètement, nous vivons dans un chantier », décrit Renaud Di Meglio, devant les caméras. Bruits permanents, dangers multiples… Le père affirme que ce gigantesque chantier a éveillé de nouvelles peurs chez son enfant : « Il a montré des craintes en venant se réfugier dans nos bras. Nous sommes tout le temps sur son dos car nous avons peur que il est en danger », poursuit ce dernier.
Interrogé par nos confrères, le promoteur immobilier affirme être dans son droit. La structure affirme même avoir proposé un montant de 1 000 euros pour que les parents et leur enfant soient relogés pendant la durée des travaux. Mais pour Renaud Di Meglio, le compte n’y est pas : « C’était une somme insuffisante pour un logement convenable pour une famille ». Or, selon la famille, l’entreprise chargée des travaux ne respecte pas totalement les règles. Impossible pour les habitants d’ouvrir leur garage : « Ils ont coulé une dalle de béton qui bloque la porte », racontent les parents. Toutefois, les points d’accès qui permettent d’accéder à la résidence doivent être entretenus.
C’est pour cette dernière raison que Renaud Di Meglio et son épouse ont assigné en justice le promoteur. Les servitudes doivent être accessibles d’ici le 21 mai. Les jeunes parents devront toutefois faire preuve de patience : la fin du projet n’est attendue – au mieux – que fin 2025.
