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Ça ne se passe pas aussi bien que prévu pour le clan Mbappé…

Le 31 juillet dernier, Kylian Mbappé, via sa société d’image Interconnected Ventures, a officiellement racheté le Stade Malherbe de Caen en échange d’un montant compris entre 15 et 20 M€. Une annonce qui a logiquement provoqué un gros buzz médiatique et, surtout, suscité beaucoup d’attentes. Passé très près des barrages de montée la saison dernière, le club bas-normand rêve de faire son grand retour en Ligue 1, cinq ans après sa relégation. Un rêve rendu plus accessible grâce à la famille Mbappé ?

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Sur le plan sportif, cette saison 2024/2025 a très mal commencé. Avant la réception d’Ajaccio ce soir à d’Ornano, le SMC reste sur trois défaites et un nul lors de ses quatre premiers matches. Seizièmes au classement (sur dix-huit) avec un petit point, les Caennais sont déjà très loin des premières places. Et en interne, L’équipe nous dit que c’est un flou complet. La raison ? Le silence assourdissant des nouveaux patrons, et notamment celui du président Ziad Hammoud.

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Le club plongé dans la confusion

Discret dans les médias, Hammoud n’a toujours pas parlé avec les salariés du club. Selon le journal, ces derniers commencent à trouver le temps long et l’euphorie du rachat a laissé place à des craintes sur leur avenir. Pourquoi un tel silence ? Le quotidien évoque des découvertes financières peu appréciables, comme le déficit structurel du club estimé à 9 M€. De quoi freiner les ambitions du clan Mbappé ? De quoi expliquer l’arrivée de seulement trois recrues cet été (Yann M’vila, Quentin Lecoeuche et Lorenzo Rajot) ? Un tel scénario n’est pas à exclure.

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Et pendant ce temps, l’entraîneur Nicolas Seube doit également gérer une période très délicate. « Je rassure tout le monde : je suis libre de faire ce que je veux dans l’équipe professionnelle. Après, quand on gagne, il n’y a pas de problème, quand on perd, forcément, c’est un métier à risques. Donc, aujourd’hui, je vous dis juste que je suis libre dans mes fonctions, que j’ai la confiance des dirigeants, mais qu’après mon avenir dépendra des résultats. Nous, les techniciens, devons être les guides, les personnes qui les rassurent, les personnes qui les mènent vers un football que l’on a envie de jouer. Mais après, les acteurs, ce sont eux, les joueurs. Ce sont eux qui sont sur le terrain, ce sont eux qui font bouger les choses. Et ce sont eux aussi qui font bouger la carrière des entraîneurs. » Et en ce moment, ils n’aident pas vraiment leur entraîneur.

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Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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