« Ça m’a fait quelque chose de venir ici »
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« Ça m’a fait quelque chose de venir ici »

« Ça m’a fait quelque chose de venir ici »

Si on nous avait dit avant le match qu’on prendrait cinq points, on aurait signé tout de suite. Il y avait beaucoup de joie dans le vestiaire, beaucoup de satisfaction. Gagner à Bayonne (NDLR : la rencontre a été délocalisée à Saint-Sébastien), n’est pas donné à tout le monde. C’est très difficile. C’est un très gros résultat qui renforce le collectif car nous avons été vraiment réguliers. On s’est retrouvé, on s’est bien amusé. Tout cela fait que nous sortons satisfaits de ce match. On a presque envie d’être le prochain (réception à Toulouse le 20 avril), même si des vacances bien méritées nous attendent.

Pierre Mignoni a déclaré qu’il s’agissait sans doute du meilleur match de Toulon sur le plan stratégique. Est-ce aussi votre sentiment ?

Oui. Les dirigeants travaillent avec le coach. Au-delà de la stratégie, tout le monde a travaillé les uns pour les autres. Personne ne parlait. Nous voulions travailler dur, ne pas nous arrêter. Je ne sais pas à quoi ça ressemblait vu de l’extérieur, mais honnêtement, de l’intérieur, c’était fort. C’est toujours facile de débriefer après une victoire, mais je suis fier de l’équipe et de l’état d’esprit.

Vous auriez pu récupérer le bonus bien plus tôt mais vous avez continué sereinement à prendre les points. Pour quoi ?

Il y a eu une discussion lors du penalty aux 22 mètres (56e) mais on voulait être sûr de gagner le match. Et on savait qu’il restait 25 minutes pour récupérer le bonus. Nous nous sentions bien. Nous voulions d’abord gagner. Il ne s’agissait même pas de s’enflammer. Nous connaissons Bayonne. Ils pourraient revenir. Nous avons pris les trois points. Nous avons assuré la victoire. Il restait 25 minutes pour marquer un essai. C’est long, 25 minutes. C’est facile de dire après le match gagné qu’on a fait les bons choix mais sincèrement, on a patiemment construit les choses, même avec 20 points d’avance. A l’extérieur, il faut toujours assurer la victoire.

Toulon était absent, mais vous étiez chez vous, au Pays Basque, dans le stade de la Real Sociedad où vous étiez abonné quand vous étiez plus jeune…

J’étais à gauche, derrière les buts. Il y avait le Pena Gorka en face pour ceux qui connaissent (NDLR : il montre les zones du stade). Cela m’a fait quelque chose de venir ici. J’adore ce stade. La Real est le club que je soutiens en Espagne. Ce n’est pas loin de chez moi. C’est spécial pour moi. Je suis très fier d’avoir joué ce match avec Toulon ici. C’est agréable de revoir des visages que je connais, de revoir des gens et de la famille. C’est juste agréable d’être ici, en fait.

« Il y avait un bon mélange entre la pression, l’envie de bien faire et l’humilité. Depuis l’aéroport de Hyères, il y avait quelque chose, une bonne énergie”

Qu’avez-vous pensé de la prestation de Baptiste Serin ?

Il apporte constance et sérénité. C’est un leader et un leader, quelqu’un d’important dans notre équipe et dans le collectif. Il est très talentueux, il n’y a pas besoin d’en parler. Nous lui faisons confiance et il nous fait confiance. On peut aussi parler de Ben (Blanc) qui a joué une bonne trentaine de minutes la semaine dernière pour son retour. Nous voulions aussi mettre Baptiste dans les meilleures conditions après sa blessure à l’épaule. Son talent et son travail font le reste.

Avez-vous abordé ce match comme un match de phase finale ?

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