« Comment vous êtes-vous senti lors du premier tour que vous avez dominé ?
J’ai été surpris de faire de gros écarts car les sensations étaient difficiles. Cependant, j’étais assez confiant avant la course car la neige était bonne et le parcours aussi. Mais dans la ronde, les sensations ont été plus difficiles que prévu. En fait, le terrain était difficile.
Il fallait ensuite que tout soit validé lors du deuxième acte…
Je ne savais pas que j’avais cette piste (1 »42 d’avance sur Jakobsen au départ). Je savais juste que Steven (Amiez, enfin 4ème) était derrière. Mais je savais que j’allais être devant et au pire 9 dixièmes (l’écart avec McGrath lors du premier tour). Cette situation n’est pas facile, je ne sais pas trop comment faire. Si on se dit qu’on est en avance et qu’on skie sereinement, ça ne marche pas comme ça. Il faut skier à fond mais je ne voulais pas non plus repartir et me retrouver coincé dans le tas après cinq portes. C’est un mélange qu’il faut trouver.
Vous êtes déjà bien installé à la tête de la Coupe du Monde de Slalom…
Cela donne beaucoup de confiance. Cela faisait longtemps que je n’avais pas gagné deux courses d’affilée (depuis 2019). C’est idéal pour démarrer la saison. Aujourd’hui (Dimanche)c’était une course très difficile et donc il y a une partie mentale qui est importante. Je suis content de moi, même si cela ne veut pas dire que je ferai ça toute la saison. »