Invitée sur le plateau de C à vous, ce lundi 24 juin, la papesse de la mode Anna Wintour revient sur 2 couvertures de Vogue qui bousculaient littéralement les codes de l’époque. Elle en profite pour donner son avis.
Anna Wintour, figure emblématique de la mode et directrice de Vogue, a marqué de son empreinte son passage sur le tournage de « C’est le tien » ce lundi 24 juin. Invitée par Anne-Elisabeth Lemoine à parler mode et sport, Wintour a captivé l’assistance en expliquant comment ces choix éditoriaux ont redéfini les standards de beauté et de diversité dans l’industrie de la mode. Sa présence sur le plateau faisait suite à la diffusion de Vogue World qui se tenait à Paris, ce dimanche 23 juin place Vendôme, où elle a une nouvelle fois montré son influence indéniable sur la mode mondiale.
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La Reine de la Mode, comme on l’appelle sur le plateau, a profité de son intervention pour souligner les évolutions notables de l’industrie, saluant l’impact de Couvertures de Vogue qui ont contribué à une mode plus inclusive et diversifiée. Elle a rappelé l’importance de ces publications historiques qui brisent les normes et ouvrent la voie à de nouvelles représentations.
Anna Winter, flattée par Meryl Streep
« Nous comprenons que pour travailler avec vous, vous devez aimer la mode et la porter », commence le présentateur, qui pour l’occasion avoue « se mettre sur son 31 ». Qu’est-ce que papesse de la mode réponses « Je m’intéresse aux gens et à la mode en tant que reflet de la culture. Et puis, qui serait Anna Wintour sans le film ? Le diable s’habille en Pradasorti en 2006, et inspiré du roman éponyme de Lauren Weisberger, ancien assistant du rédacteur en chef de Vogue.
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En répondant aux questions des animateurs, elle a évoqué avec humour et distance l’impact que ce film a eu sur sa vie professionnelle et personnelle. « Je suis flatté », » a-t-elle déclaré, faisant référence à Miranda Priestly, le personnage joué par Meryl Streep. Wintour a ajouté : « J’espère qu’il n’y aura plus d’assistants qui écrivent des livres, n’est-ce pas.
« On disait que les choses changeaient »
Patrick Cohen entre alors dans le vif du sujet en interrogeant Anna Wintour sur ce que la mode représente pour elle. Il évoque en effet deux couvertures que le rédacteur en chef de Vogue, qui a repris le magazine en 1988, a fait publier : « Vous avez très vite marqué vos esprits avec deux premières, deux coups d’audace », avant de demander « la mode n’est jamais séparée des enjeux sociétaux ?
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Je suis très fier de ces deux couvertures. « Pour la première, j’aime cette sensation naturelle, j’aime le sourire, que dans la rue tu voies un morceau de ton ventre, ce mélange de ce t-shirt Christian Lacroix, et du jean Guess » explique Anna Wintour, admettant qu’à l’époque les imprimeurs pensaient que c’était une erreur. « On disait que les choses changent » elle dit. Quant à la couverture avec Naomie Campbelle, Anna ne peut s’empêcher de faire l’éloge du modèle qu’elle considère comme étant « le plus grand modèle de tous les temps ». Des codes esthétiques qui évoluent, notamment dans le monde du sport féminin, où la mode sonne un moteur de libération des femmes. Vision confirmée par Anna Wintour qui ne peut s’empêcher de rappeler l’anecdote stylistique de Séréna Williams pour le Met Gala 2019 « Je pense qu’il faut montrer au monde entier qui on est et mettre des baskets », a-t-elle déclaré.