Le constructeur chinois BYD continue de gagner du terrain. Et si elle est déjà bien positionnée dans le monde, elle ambitionne désormais de conquérir l’Europe. L’objectif de la marque est de devenir numéro 1 sur le marché européen de la voiture électrique, devant Volkswagen, Tesla et Stellantis d’ici 2030. Et pour atteindre ces objectifs, BYD compte investir des milliards d’euros sur le continent.
« Nous passons à l’étape suivante pour décider d’investissements massifs dans l’UE », a confié Michael Shu, président européen de BYD, lors du Future of the Car Summit, un événement du Financial Times. Les milliards d’investissements de BYD serviront à construire des usines, mais le constructeur envisage également d’investir dans le marketing en Europe.
De plus, cette stratégie agressive comprend également le lancement d’une voiture électrique abordable en Europe. Selon le Financial Times, ce modèle serait basé sur le Seagull, vendu moins de 10 000 dollars en Chine. La version européenne devrait avoir un prix inférieur à 20 000 euros.
Construire en Europe pour l’Europe
BYD fait cette annonce alors que l’Union européenne poursuit son enquête anti-subventions sur les voitures électriques en provenance de Chine. « L’enquête déterminera d’abord si les chaînes de valeur chinoises de BEV bénéficient de subventions illégales et si ces subventions causent ou menacent de causer un préjudice économique aux producteurs de BEV de l’Union européenne (UE). Si ces deux éléments sont prouvés, l’enquête examinera l’impact probable des mesures sur les importateurs, les utilisateurs et les consommateurs de véhicules électriques à batterie dans l’UE.indiquait la Commission européenne en octobre.
Cependant, BYD est désormais conscient qu’il ne pourra pas compter à long terme sur l’importation de véhicules de Chine. Et sa stratégie pour l’Europe consiste à produire localement. BYD possède déjà une usine en construction en Hongrie. Et elle étudiera, dans les prochains mois, un deuxième chantier européen, selon le Financial Times.
La production locale permettrait à BYD de limiter son exposition aux mesures que l’UE pourrait prendre contre les importations. Le constructeur limiterait également son exposition aux aléas du transport maritime.
- BYD veut devenir numéro 1 sur le marché européen des voitures électriques d’ici la fin de la décennie
- Pour atteindre cet objectif, le constructeur chinois compte investir des milliards d’euros
- Celui-ci entend également proposer un modèle abordable en Europe
- BYD prévoit de se concentrer sur la production et non sur l’importation de véhicules de Chine
- Pour rappel, la Commission européenne mène actuellement une enquête antisubvention sur les véhicules électriques en provenance de l’Empire du Milieu.
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