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Budget : les députés rejettent l’augmentation de la taxe sur l’électricité : Actualités

Les députés de la commission des Finances ont poursuivi jeudi leurs travaux pour détricoter le projet de loi de Finances 2025, rejetant notamment l’augmentation de la taxe sur l’électricité, l’augmentation du malus automobile et l’augmentation des taxes sur les chaudières. gaz.

Les députés ont supprimé un article prévoyant la possibilité de donner au gouvernement la possibilité de taxer l’électricité à un niveau supérieur à la période précédant la crise énergétique, en adoptant deux amendements de suppression : l’un présenté par le Rassemblement National, le second présenté puis retiré par le Droite républicaine, avant d’être repris par le président de la Commission des Finances Éric Coquerel (LFI).

Le projet fiscal, pour lequel le gouvernement espère lever 3 milliards d’euros, sera cependant examiné avec attention dans l’hémicycle, où les députés partiront de la copie initiale du gouvernement.

Bercy, qui veut ainsi mettre fin au bouclier tarifaire mis en place pendant la crise inflationniste, promet à terme une baisse du tarif de 9% « pour les ménages au tarif réglementé de vente (TRV) ou les contrats indexés sur ce tarif », en raison à la réduction du coût de l’énergie.

Un peu plus tôt dans l’après-midi, les députés avaient approuvé la suppression d’un article qui prévoit une réforme du tarif préférentiel d’accès à l’électricité nucléaire, dit Arenh, qui disparaîtra fin 2025.

Le député macroniste David Amiel a également fait adopter un amendement visant à harmoniser la TVA sur les installations photovoltaïques, dans le but affiché de favoriser la croissance du secteur. Quant au socialiste Philippe Brun, il a adopté une taxe de 0,3% sur les opérations spéculatives d’achat et de revente d’électricité.

– « Coût écologique » –

Les députés ont également adopté une version renforcée du « Crim », une contribution sur les rentes inframarginales des producteurs d’électricité qui auraient réalisé des profits exceptionnels grâce à la flambée des prix de l’énergie suite à la guerre en Ukraine. Il était initialement prévu qu’il rapporterait 12,3 milliards d’euros, mais les résultats ont été largement décevants.

Le rapporteur général Charles de Courson (Liot) a toutefois estimé que la mesure introduite par LFI « ne rapporterait rien » car « les prix ont baissé » depuis, réduisant l’assiette potentielle de cette taxe.

Un peu plus tard dans la soirée, les députés ont supprimé un article prévoyant d’augmenter le malus automobile pour les véhicules essence et diesel, à l’initiative de la droite, et avec le soutien du RN. Le rapporteur général du budget Charles de Courson (Liot) s’est montré plutôt favorable à cette suppression, dénonçant une réforme « excessive » qui pourrait toucher jusqu’à « 80 % » des véhicules.

Suppression également de l’article prévoyant d’exclure les chaudières à gaz du champ d’application de la TVA réduite à 5,5 % ou 10 %, pour les taxer au taux plein de 20 %, via des amendements du camp macroniste, RN et LR.

Les députés ont en revanche adopté un amendement créant une « taxe kilométrique pour intégrer le coût écologique dans les produits importés », sur une proposition de la gauche et avec le soutien du RN.

Ils voulaient soumettre à la TVA les locations de meublés de tourisme, créer une « TVA circulaire » pour le secteur de la réparation, et introduire une TVA à 5,5% pour les « premiers kilowatts, nécessaires à la vie et à la dignité », comme pour les nouvelles constructions de logements sociaux. et les travaux réalisés dans les logements sociaux existants.

Un amendement a introduit une TVA à 0 % dans les territoires d’outre-mer pour les produits essentiels inclus dans le système du bouclier qualité-prix (BQP).

Dans la matinée, les parlementaires ont approuvé un amendement renforçant « l’exit tax », une taxe créée en 2011 pour freiner l’exil fiscal des contribuables, mais qui avait été considérablement assouplie en 2018 par la majorité macroniste. Ils ont également approuvé la création d’une nouvelle tranche d’imposition pour les successions supérieures à 3,6 millions d’euros, imposées à 49 %, contre 45 % aujourd’hui.

publié le 18 octobre à 7h11, AFP

Ray Richard

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