Très attendu, le projet de loi de finances 2025 doit être débattu à l’Assemblée nationale à partir de la semaine du 9 octobre. Et selon les informations d’Europe 1, le gouvernement a transmis le volet recettes du texte au Conseil d’Etat, qui doit désormais l’étudier. avant d’arriver dans l’hémicycle.
Ce sera le premier grand défi du gouvernement Barnier : le projet de loi de finances 2025. Très attendu, le texte législatif doit être débattu à l’Assemblée nationale à partir de la semaine du 9 octobre. Mais avant d’arriver dans l’hémicycle, il doit passer par le Conseil d’État. Et selon les informations d’Europe 1le gouvernement a transmis la partie des recettes à l’établissement public.
Obligé de réaliser au moins 20 milliards d’euros d’économies en 2025 pour répondre à l’augmentation du déficit et de la dette publics, Michel Barnier a finalement décidé d’augmenter les impôts, comme il l’avait suggéré à plusieurs reprises.
Et selon la radio acquise par Vincent Bolloré en juillet 2020, le gouvernement Barnier envisage de proposer au Parlement de voter une « contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises ». Une mesure incertaine pour l’instant, car elle figure dans un chapitre intitulé « points à trancher ».
Vers la création d’une taxe sur l’usage du réseau électrique ?
Toujours dans les mesures proposées mais qui doivent être confirmées, l’un des articles fiscaux consultés par Europe 1 évoque « l’indexation à l’inflation du barème de l’impôt sur le revenu pour les revenus 2024 ». Cela signifie que le Premier ministre envisage d’abandonner son projet de désindexer les deux tranches supérieures (41 % et 45 %) de l’impôt sur le revenu de l’inflation.
Toujours dans la rubrique « points à trancher », le document évoque également « la création d’une taxe sur l’utilisation du réseau électrique en période de tension ». Cela pourrait pousser de nombreux consommateurs à se tourner vers des contrats hors pointe, moins chers et économes en énergie.