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Budget, déficit, dette… Michel Barnier sous surveillance depuis Bruxelles


Les Européens attendent de la France des assurances sur le respect des règles budgétaires communes, alors que la trajectoire dérape. En dernier recours, des sanctions financières sont prévues.

Michel Barnier saura mobiliser tous ses réseaux à Bruxelles pour convaincre les Européens de la sincérité de la France dans son retour aux règles budgétaires de la zone euro : un déficit inférieur à 3 % du PIB et une dette de 60 % du PIB maximum. On en est loin. Si le dérapage encore plus grave que prévu des finances publiques françaises inquiète ses partenaires, la nomination à Matignon de l’ancien commissaire et négociateur du Brexit a été accueillie avec un grand enthousiasme. «  soupir de soulagement « , affirme Stéphanie Yon-Courtin, coordinatrice du groupe Renew à la Commission économique et monétaire du Parlement de Strasbourg.

Paris a déjà demandé à Bruxelles un sursis pour lui transmettre son plan budgétaire structurel, un document décrivant la trajectoire des finances publiques sur quatre ans, normalement attendu le 20 septembre. La Commission n’a pas encore répondu mais devrait lui accorder un délai. «  raisonnable « , probablement jusqu’à la mi-octobre…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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