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Budget 2025 – LFI enchaîne les victoires en récupérant 40 milliards de recettes fiscales, les macronistes ont du mal

Budget 2025 – LFI enchaîne les victoires en récupérant 40 milliards de recettes fiscales, les macronistes ont du mal

Budget 2025. Voyage au bout de l’enfer. C’est la réalité vécue par les macronistes depuis la victoire du Nouveau Front populaire aux élections législatives, et notamment ces derniers jours avec le début de l’examen du budget en commission des Finances de l’Assemblée nationale. Cinq députés macronistes ont démissionné et des ministres menacent de s’en aller dans une tentative désespérée de récupérer quelques miettes d’un gouvernement qui saigne leurs ministères comme le reste du pays avec près de 60 milliards d’euros de coupes budgétaires. C’est le cas d’Agnès Pannier-Runacher à Transition Ecologie et de Didier Migaud à Justice.

Pendant que les ministres du camp présidentiel sont en difficulté, les femmes et hommes d’État insoumis accèdent au pouvoir. Clémence Guetté était sur le perchoir comme vice-présidente de l’Assemblée nationale ce mardi. Aurélie Trouvé préside désormais la puissante commission des affaires économiques, et Eric Coquerel, en tant que président de la commission des finances, a obtenu la transformation de cette dernière en commission d’enquête.

Objectif ? Enquêtez sur le chaos budgétaire généré par Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ces dernières années. Dans la même commission, les rebelles ont accumulé les victoires. En 48 heures, ils ont adopté une série d’amendements visant à supprimer les niches fiscales, à taxer les plus riches, les dividendes, les super-profits et à taxer les exilés. Résultat, près de 40 milliards d’euros de recettes fiscales récupérées ! Seul bémol : le rétablissement de l’ISF a été empêché par le RN allié aux macronistes, preuve s’il en était besoin de leur alliance pour protéger les intérêts de leurs amis.

Sylvain Noël, rédacteur en chef

Les comptes de l’État et de la Sécurité sociale rejetés par l’Assemblée : la débâcle macroniste

Après le rejet des comptes de l’Etat par l’Assemblée nationale ce lundi 14 octobre, les comptes de la Sécurité sociale pour 2023 ont également été rejetés par les députés à l’Assemblée nationale. Ces comptes sont ceux liés aux budgets d’austérité votés à 49,3% l’an dernier. Preuve supplémentaire que « La politique de M. Macron est minoritairee” a déclaré Eric Coquerel à Insoumission. Le même scénario s’est produit l’année dernière pour les comptes 2022 de l’État et de la Sécurité sociale.

Macron et Le Maire ont-ils truqué les comptes du pays ? LFI transforme la commission des finances en commission d’enquête

Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ont-ils truqué les comptes du pays ? Depuis l’arrivée à Matignon de Michel Barnier, le départ de Bruno Le Maire de Bercy et maintenant que le Parlement travaille sur le budget 2025, cette question se répand lentement mais sûrement dans le monde politico-médiatique. Certains soupçonnent Macron et Le Maire d’avoir occulté la réalité du dérapage budgétaire des comptes publics, lié à la baisse drastique des recettes fiscales de l’État. Une diminution générée… par leurs propres politiques néolibérales décrépites.

Pour répondre à cette question, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale et député LFI, Éric Coquerel, a proposé que sa commission soit transformée en commission d’enquête. Une proposition votée à l’unanimité parmi tous les députés membres de la commission. Bruno Le Maire a déjà exprimé sa disponibilité à s’exprimer auprès de la représentation nationale. «  La vérité éclatera plus tard », a-t-il confié aux journalistes de France 2. Affaire à suivre de près.

Plus de 40 milliards d’euros de revenus récupérés

Plusieurs victoires insoumises consécutives au sein de la commission des Finances ont permis de générer plus de 40 milliards d’euros de recettes dans le budget 2025. Un chiffre à relativiser avec les 60 milliards de coupes d’austérité dans les services publics initialement prévus dans le budget présenté par le gouvernement.

Un amendement visant à taxer les multinationales sur leurs bénéfices réellement réalisés dans notre pays, un autre instaurant une taxe sur les sociétés énergétiques… » Nous sommes à peu près dans ce que nous avions imaginé : petit à petit, nous votons des amendements « compatibles NFP » qui permettent de récolter beaucoup de recettes pour l’État et pour l’investissement écologique. », explique Éric Coquerel à Insoumission.

Pour aller plus loin : Budget – Michel Barnier prépare ses 60 milliards de coupes d’austérité dans les services publics

Le RN s’associe aux macronistes pour empêcher le rétablissement de l’impôt sur la fortune

Qui aurait pu prédire ? En fait, beaucoup de monde. Hier, en commission des finances, le RN s’est allié au camp présidentiel pour empêcher le rétablissement de l’ISF.  » Le point noir du tableau, c’est que le rétablissement de l’ISF a été empêché par le vote du RN allié aux macronistes », dénonce Éric Coquerel au micro de L’insoumission.fr. Preuve, s’il en était besoin, que le Rassemblement national protège les ultra-riches et donc le gouvernement Barnier. Peut-être fallait-il aussi protéger le château de Montretout, propriété de la famille Le Pen, des ISF ?

Pour aller plus loin : Retraites : le RN s’abstient du rétablissement de l’impôt sur la fortune (ISF) et préfère vous faire travailler jusqu’à 67 ans

15 milliards de revenus supplémentaires grâce à un amendement sur les super-profits

Encore une victoire insoumise obtenue en écrivant cet article. Un amendement visant à « taxer les super-profits pour faire contribuer les profiteurs de la crise à la solidarité nationale « . Un impôt avec différents précédents historiques : juillet 1916, juillet 1944 et août 1945. Une mesure de justice pour faire payer ceux qui se sont gavés, alors que les Français sont étranglés par l’inflation. Un exemple concret : alors que l’armateur CMG CGM, dirigé Selon le profiteur de crise Rodolphe Saadé, qui a empoché 24,9 milliards d’euros de bénéfices en 2022, la multinationale n’a « payé que » 587 millions d’euros d’impôts. Le problème, c’est ceux qui se gavent ! », a déclaré un certain Jean-Luc Mélenchon.

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