C’est un euphémisme de dire que la Commission européenne a rendu le service minimum. L’annonce, le mercredi 23 avril, de la première amende imposée en vertu de la loi sur les marchés numériques (DMA), conçue pour empêcher les géants numériques d’imposer leurs règles, a été fait par communiqué de presse sans aucun fonctionnaire politique de l’institution ayant jugé utile de répondre aux questions des journalistes.
« Nous avons conclu qu’Apple et Meta ont cassé le DMA »a commenté X Henna Virkkunen, le commissaire en charge du numérique. Le politicien finlandais n’a même pas précisé le montant des pénalités: 500 millions d’euros pour le groupe Apple et 200 millions d’euros pour le propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp. « Les décisions d’aujourd’hui envoient un message fort et clair »Pour sa part, a déclaré que le commissaire au concours, Teresa Ribera, dans un communiqué de presse, qualifiant les sanctions comme « Fermes et équilibrés ».
Lorsque l’ouverture d’enquêtes contre Apple et Meta, qui a trouvé leur point culminant ici, avait été annoncée fin mars 2024, leurs prédécesseurs, Thierry Breton (numérique) et Margrethe Vestager (compétition), avaient cependant largement communiqué sur les grandes plates-formes. Mais, depuis lors, Donald Trump est retourné à la Maison Blanche et a lancé une guerre commerciale avec toutes les augmentations de droits de douane terminées, qu’il a temporairement interrompu il y a deux semaines.
Vous avez 76,2% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.