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Bruno Retailleau sur la mauvaise pente – Libération

Le message de Thomas Legrand

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Jugeant l’État de droit « ni intangible ni sacré », le tout nouveau ministre de l’Intérieur poursuit sa dérive, sous l’œil, pour l’instant impassible, de Michel Barnier.

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« L’État de droit n’est ni intangible ni sacré. (…) La source de l’État de droit, c’est la démocratie, c’est le peuple souverain.» Cette phrase de Bruno Retailleau est une hérésie démocratique et républicaine à deux niveaux, un niveau purement politique et un niveau de principe. La politique d’abord : si l’on considère que la volonté populaire exprimée lors des élections doit pouvoir tout remettre en question, sans limites, alors observons ce que le peuple a dit lors de sa dernière prise de parole, le 30 juin et le 7 juillet. puisque Bruno Retailleau n’a que cette référence à la bouche, a donné moins de 7% à son parti au premier dimanche des élections législatives et a rejeté massivement, et de manière transpartisane, le RN et ses solutions. Alors, si l’on suit la logique du ministre de l’Intérieur, il ne devrait pas être à son poste et le locataire légitime de la place Beauvau devrait tenir un discours quasiment à l’opposé du sien.

Mais plus important encore, les propos de Bruno Retailleau sur l’État de droit pourraient le placer en dehors du fameux arc

Cammile Bussière

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