Bruno Le Maire assure que le gouvernement ne touchera pas aux ALD
Bruno Le Maire garantit que cela n’affectera pas le traitement des affections à long terme pour trouver des économies après l’annonce de la baisse du déficit en 2023, mais évoque une nouvelle forme de contrat pour les travailleurs de plus de 55 ans. « Nous ne voulons donc pas toucher aux ALD », qui sont « un pilier essentiel de la solidarité », a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances ce samedi 30 mars dans un entretien au quotidien. Ouest de la France.
« Mais c’est précisément parce que nous voulons protéger ces malades – ils sont douze millions– qu’il faut réfléchir plus globalement au financement de notre modèle social », a indiqué le ministre, soulignant les « choix » à faire. Le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave, s’est dit vendredi « ouvert » à toutes propositions pour réaliser des économies.
Bruno Le Maire s’interroge indemnisation des seniors au chômage : « Est-il vraiment pertinent que les plus de 55 ans aient une durée d’indemnisation plus longue ? N’est-ce pas une manière de transformer l’assurance chômage en retraite déguisée ? Il propose « un contrat dans lequel les seniors travailleraient 80 % de leur temps, toucheraient 90 % de leur salaire et auraient droit à 100 % de leur retraite ».
De nouveaux détails d’ici « dix jours »
Interrogé sur le support de cet appareil, il a répondu : «Je suis pour le partage des coûts», ajoutant que « les entreprises ont une responsabilité particulière à exercer ». Le ministre évoque également une réforme des indemnités journalières alors que « les arrêts maladie ont augmenté de 10% depuis le Covid », voulant ainsi ouvrir le débat « dès cette année afin de lutter contre les abus », dans « un principe de justice vis-à-vis des abus ». vis à vis de ceux qui travaillent.
Interrogé sur la possibilité de voir les retraites et les prestations sociales être à nouveau réévaluées en fonction de l’inflation en 2025, le ministre a répondu que « cela sera décidé lors du budget 2025 ». « La question sur la table en ce moment est économies supplémentaires nécessaires en 2024 pour garantir que le déficit tombe en dessous de 3% en 2027», explique-t-il.
L’Insee révélait mardi que le déficit public français s’était envolé jusqu’à 5,5% du PIB en 2023, contre 4,9% attendu par le gouvernement. « La situation géopolitique a changé. Je présenterai donc les nouvelles prévisions de déficit et de dette d’ici dix jours, lors de la présentation du programme de stabilité au Conseil des ministres », a indiqué Bruno Le Maire dans l’interview.