Réputée pour ses plages, la Méditerranée est confrontée à la prolifération des vers de feu.
Le ver marin, qui peut mesurer jusqu’à 50 centimètres, possède un venin urticant.
S’il entre en contact avec la peau, il provoque des brûlures et des inflammations.
Suivez la couverture complète
TF1info avec vous pour les fêtes
Un ver d’eau qui ressemble à un mille-pattes. Nouvelle menace marine, le ver de feu, rouge, vert ou jaune à poils blancs, pourrait bien troubler la quiétude des vacanciers et des baigneurs cet été. Doté de poils venimeux capables de provoquer des brûlures et des inflammations douloureuses au contact de la peau humaine, il peut atteindre jusqu’à 50 centimètres.
Bien que la présence de vers de feu ne soit pas nouvelle dans les eaux européennes, l’espèce prolifère depuis plusieurs années sur toutes les plages méditerranéennes. La cause en est la hausse de la température de l’eau.
« Le réchauffement climatique provoque divers changements en Méditerranée, qui vont probablement s’accentuer dans les années à venir »« La température moyenne de cette mer du sud de l’Europe a augmenté d’environ 1,2 degré au cours des 40 dernières années », a déclaré Federico Betti, spécialiste des espèces invasives à l’université de Gênes, dans le nord-est de l’Italie.
Une menace pour l’écosystème marin
Aussi connu sous le nom de ver barbelé, l’envahisseur marin est un prédateur vorace. Du corail aux poissons capturés dans les filets de pêche, le ver dévore tout. Et les pêcheurs ne sont pas en reste.
L’espèce opportuniste, qui se comporte à la fois comme un prédateur et un charognard, mange la tête, le corps entier du poisson puis l’éviscère, a expliqué à l’AFP un pêcheur italien. De plus, le couper en deux pour le tuer n’est absolument pas utile. Le ver a une capacité étonnante, la partie avec la tête régénère une partie arrière et cette dernière parvient à reconstituer une tête en près de 20 jours.
-
Lire aussi
À Agde, les vacances s’envolent
Outre les méduses, la vigilance est de mise sur les plages méditerranéennes. Présent dans les sables et les herbiers, le ver de feu est bel et bien un danger caché, encore sous-estimé.