« Brocéliande » : que vaut la première série de Nolwenn Leroy sur TF1 ? Notre avis

C’est la grosse cartouche de la rentrée de TF1. Ce lundi 16 septembre 2024, à partir de 21h10, la Une débute la diffusion de « Brocéliande », un thriller breton en six épisodes de cinquante-deux minutes, porté par la chanteuse Nolwenn Leroy. Dans cette coproduction des Films du printemps, Shine Fictions et TF1, la gagnante de la « Star Academy » en 2002 incarne Fanny Legoff, une biologiste qui revient sur sa terre natale vingt ans après la disparition de sa meilleure amie dans laquelle elle avait été soupçonnée. De retour sur les lieux de son enfance, Fanny va une nouvelle fois être au cœur de la disparition d’un de ses élèves. Dans les deux cas, elle est la dernière personne à les avoir vus vivants. Pourquoi l’histoire se répète-t-elle ? La jeune femme va tout faire pour résoudre ce mystère et prouver son innocence.

Une fin un peu trop incroyable

Après une apparition anecdotique dans un épisode de « Capitaine Marleau » en 2021, Nolwenn Leroy décroche son premier grand rôle d’actrice avec « Brocéliande ». Après des premières minutes hésitantes, la prestation de l’artiste de 41 ans a gagné en consistance au fil des épisodes pour aboutir à une prestation réussie. Bien aidée par une brochette d’acteurs reconnus (Marie-Anne Chazel, Arnaud Binard, Thomas Jouannet, Catherine Marchal, Medi Sadoun et Lorànt Deutsch), la chanteuse peut aussi remercier une histoire addictive et un scénario bien ficelé, distillant à chaque épisode de nombreux jeux de piste, secrets de famille et révélations. Jusqu’à un épisode final multipliant (peut-être même un peu trop) les rebondissements incroyables.

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Avec « Brocéliande », TF1 renoue ainsi avec les grandes sagas estivales qui ont fait son succès. Malgré une réalisation classique, la fiction se révèle être un thriller efficace qui accroche les téléspectateurs dès les premières minutes. Parmi les dernières offres feuilletons de la chaîne privée (« Mercato », « Mademoiselle Holmes » ou « Le Négociateur »), cette mini-série se classe aisément dans le haut du panier. Et ce n’est déjà pas mal.