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BRICS : l’Arabie saoudite ébranle la Russie avec sa nouvelle stratégie pétrolière !


dim. 29 sept. 2024 ▪
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Luc José A.

En pleine période de volatilité économique mondiale, l’Arabie saoudite a pris une décision qui pourrait bien redéfinir les équilibres énergétiques et géopolitiques. Alors que le prix du baril de pétrole atteignait 100 dollars, Riyad a choisi d’augmenter considérablement sa production pétrolière, une décision visant à faire baisser les prix du brut sur les marchés internationaux.

Une scène géopolitique symbolique au sein des BRICS où deux silhouettes représentant l’Arabie Saoudite et la Russie sont placées de part et d’autre d’une échelle. D’un côté, des barils de pétrole en surabondance, et de l’autre, une pile de documents économiques fragiles, prêts à basculer. En arrière-plan se trouve un marché pétrolier mondial avec des graphiques en baisse et des indicateurs de volatilité. L’atmosphère est tendue et incertaine, évoquant les répercussions économiques de la stratégie saoudienne sur l’économie russe.Une scène géopolitique symbolique au sein des BRICS où deux silhouettes représentant l’Arabie Saoudite et la Russie sont placées de part et d’autre d’une échelle. D’un côté, des barils de pétrole en surabondance, et de l’autre, une pile de documents économiques fragiles, prêts à basculer. En arrière-plan, un marché pétrolier mondial avec des graphiques en baisse et des indicateurs de volatilité. L’atmosphère est tendue et incertaine, évoquant les répercussions économiques de la stratégie saoudienne sur l’économie russe.

Une stratégie saoudienne pour faire baisser les prix du pétrole

L’Arabie saoudite, nouveau membre des BRICS et premier exportateur mondial de pétrole, a annoncé une augmentation substantielle de sa production afin de faire pression sur le prix du baril, actuellement à 100 dollars. Cette stratégie, décrite comme une réponse à l’instabilité des marchés, vise à apaiser les craintes inflationnistes qui affligent de nombreuses économies mondiales. Selon les déclarations officielles, Riyad justifie cette décision par la nécessité de « maintenir l’équilibre des prix de l’énergie et de soutenir les économies mondiales ». Ce geste constitue également une rupture avec les politiques actuelles de réduction de la production adoptées au sein de l’OPEP+ et des BRICS pour maintenir des prix élevés d’une part, et un contrôle absolu de la production pétrolière mondiale d’autre part.

La décision saoudienne est d’autant plus critique que l’économie mondiale traverse une période de grande incertitude. Une telle augmentation de l’offre pourrait rapidement entraîner une baisse des prix du pétrole, ce qui affecterait directement les revenus des autres pays producteurs, notamment la Russie. Pour Moscou, dont les revenus pétroliers représentent une part essentielle du budget national, cette nouvelle baisse des prix pourrait aggraver les difficultés économiques provoquées par les sanctions occidentales, et réduire encore davantage sa capacité à financer ses opérations en Ukraine.

La Russie fait face à de nouvelles pressions économiques

En effet, l’augmentation de la production saoudienne et la baisse consécutive des prix du pétrole pourraient constituer un coup dur pour la Russie, dont l’économie dépend fortement des exportations d’hydrocarbures. Cette potentielle baisse des prix du brut menace directement les revenus du Kremlin, et fragiliserait encore davantage cette économie déjà fragilisée par les sanctions économiques occidentales. Ainsi, une baisse prolongée des prix du pétrole pourrait réduire les recettes fiscales russes de plusieurs milliards de dollars, ce qui poserait des problèmes de financement des dépenses publiques et notamment de la guerre en Ukraine.

Face à cette éventuelle perte de revenus, la Russie devra se tourner vers des alternatives et des solutions non conventionnelles pour maintenir ses flux de capitaux.

L’augmentation de la production pétrolière saoudienne et la baisse du prix du baril qui en résulte ne sont pas sans conséquences sur l’économie russe. Déjà affaiblie par les sanctions et la guerre en Ukraine, la Russie est désormais confrontée à une réduction de ses revenus pétroliers, ce qui pourrait encore accentuer ses difficultés économiques. Il faut toutefois espérer que cette situation n’accentue pas davantage les tensions au sein du groupe BRICS, auquel appartiennent ces deux puissants producteurs de pétrole.

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Luc José A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d’une certification de consultant blockchain délivrée par Alyra, j’ai rejoint l’aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l’économie, j’ai pris l’engagement de sensibiliser et d’informer le grand public. public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu’elle offre. Je m’efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l’actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en cours.

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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