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Brest résiste au Bayer Leverkusen et reste invaincu en Ligue des Champions

Brest résiste au Bayer Leverkusen et reste invaincu en Ligue des Champions

Vainqueurs du Sturm Graz (2-1) et du RB Salzbourg (4-0) pour leurs débuts en Ligue des champions, les Brestois et leur entraîneur Éric Roy savaient que « le niveau allait monter » parement « un adversaire qui a conquis toute l’Europe la saison dernière et qui continue de le faire ». Ils ont encore répondu présent, en s’accrochant au Bayer Leverkusen (1-1), sur la pelouse du stade du Roudourou à Guingamp, ce mercredi soir. Ils comptent sept points après trois journées de phase de championnat.

Plutôt solides en début de match, les Bretons subissent peu à peu la pression allemande, et se font punir par Florian Wirtz, l’un des seuls entraîneurs titularisés (0-1, 24e). Jonas Hofmann hérite du ballon après une tentative d’interception de Massadio Haïdara, et sert plein axe au numéro 10 du Bayer Leverkusen, qui place sa frappe hors de portée de Marco Bizot. Au cœur du moment fort allemand, les combinaisons s’accélèrent et Wirtz, encore une fois, active ses jambes magiques. Cette fois, sa frappe atterrit dans les bras de Bizot, au terme d’un numéro solo plein de maîtrise (30e).

Mais les Brestois ont encore une fois su se révolter, pour égaliser avant la pause. Titulaire pour la deuxième fois seulement cette saison, près de six mois après sa fracture de fatigue du péroné droit, Pierre Lees-Melou a fait rugir de plaisir Roudourou d’une volée du pied droit quasi parfaite (1-1, 39e).

Ardemment soutenus par leur public, les Bretons ont réattaqué le match avec mordant. L’entrée en jeu de plusieurs titulaires habituels ménagés par Xabi Alonso a toutefois donné lieu à un nouveau temps fort pour Leverkusen. Se croyant sous pression au second poteau sur un centre de Wirtz, Haïdara manquait de peu de tromper son propre gardien (66e). Une frayeur suivie d’une autre au passage, avec la vérification par le VAR d’un potentiel handball de Lees-Melou, pourtant jugé intentionnel (68e).

L’entrant Mama Baldé a même eu l’occasion de mettre son équipe en tête sur un contre, mais sa frappe a échoué dans le petit filet (87e), juste avant une nouvelle (longue) intervention de la VAR. Le tacle limite de Soumaïla Coulibaly sur Hofmann a finalement été jugé légal par l’équipe arbitrale, au grand désarroi d’Alonso (90e+1). En souffrance jusqu’au bout, Brest a pu souffler lorsque la reprise de Wirtz s’est envolée dans le ciel au-dessus de Guingamp (90e+5).

Le joueur : Lees-Melou, retour marquant

Que le seul but brestois vienne de lui est un clin d’œil particulièrement symbolique. Victime d’une fracture de fatigue du péroné droit le 10 mai contre Rennes (5-4), Lees-Melou a passé plus de cinq mois loin des terrains, s’employant à tenter d’accélérer son retour, puis se plaignant lorsque son corps lâchait. lui encore. Plaque tournante de Brest, le joueur de 31 ans a repris contre Le Havre, avant de briller samedi contre Rennes (1-1), tel un symbole.

31

Buteur pour son premier match de Ligue des champions à 31 ans et 151 jours, Pierre Lees-Melou est devenu selon Opta le Français le plus âgé à marquer pour ses débuts en C1 depuis Daniel Bravo en septembre 1994 (31 ans et 217 jours).

Première titularisation de la saison en Ligue 1, suivie d’une première en Ligue des Champions, elle aussi plus que bouclée ce mercredi soir. Au-delà de son but et de ses quatre tentatives – toutes de loin -, le natif de Langon a brillé par son omniprésence (9 ballons récupérés) et son endurance dans les duels (7 gagnés sur 12 disputés). Une valeur ajoutée de choix pour les Brestois tout sauf timides face à un habitué des rendez-vous européens.

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