Meilleur buteur du club de la capitale cette saison, l’ailier de 22 ans n’a pas encore franchi un cap sur la scène européenne.
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L’année 2024 aura été chargée pour lui. Devenu titulaire dans la capitale, puis international français, Bradley Barcola est sur une telle trajectoire ascendante qu’il s’affirme désormais comme la principale menace offensive du Paris Saint-Germain. En récupérant la place de Kylian Mbappé sur l’aile gauche, il a hérité, sans rien demander, d’attentes qui dépassent pour l’instant ses performances en Ligue des champions. Contre le PSV Eindhoven, mardi 22 octobre, il a l’occasion de faire un pas en avant.
L’ex-Lyonnais n’a marqué qu’un seul but en 12 apparitions sur la scène européenne (seul Lucas Moura est moins bon parmi les attaquants parisiens ayant disputé au moins 12 matches de C1 depuis 2011), en huitième de finale aller contre la Real Sociedad en février. . Un but barcola, de longues foulées, de la rapidité et une finition soignée, qui avaient sauvé sa prestation, timide ce soir-là, dans l’ombre de l’écrasant Mbappé.
Depuis, il a disputé sept matches sans marquer dans la plus prestigieuse des compétitions interclubs. Pour sa défense, il y est pour beaucoup dans la superbe qualification à Barcelone en quarts de finale de l’édition précédente, provoquant l’expulsion de Ronald Araujo puis donnant la passe décisive sur le premier but parisien de la soirée, signé Ousmane Dembélé. Mais les sorties suivantes ont largement déçu, notamment cette saison.
Ses dribbles étaient trop lisibles contre Gérone (1-0) et il n’a tout simplement pas existé contre Arsenal (0-2). « Pour lui, comme tous les joueurs, il y aura des hauts et des bas au cours de la saison »a prévenu Luis Enrique, cinq jours avant son entrée en Ligue des champions. Bien évidemment, le coach espagnol a protégé son jeune attaquant (22 ans) en conférence de presse, en s’en prenant aux journalistes : « Il y a deux semaines, vous l’idolâtriez tous. Bradley est toujours le même grand joueur. ».
Des flashs vus en séquences, de quoi faire saliver les supporters du club parisien orphelins de l’ogre Mbappé. Mais pas question de parler d’un héritier de l’enfant de Bondy, parti depuis au Real Madrid. A la veille d’affronter le PSV, l’entraîneur parisien est resté fidèle à son idée de ne pas s’attarder sur les individualités de son effectif. Interrogé sur la nouvelle efficacité du Barcola cette saison, auteur de sept buts en 10 matches (contre cinq en 42 la saison dernière), l’Asturien a simplement rappelé la prédominance du collectif : « Celui qui marque ou fait la passe décisive n’est pas plus important. Il y a toujours beaucoup de travail préalable de la part de tous les joueurs. ».
En attendant, son équipe n’est pas la plus prolifique en Ligue des champions. Lors de ses quatre dernières sorties européennes, elle n’a marqué qu’un seul but, et ce avec l’aide du gardien de Gérone Paulo Gazzaniga. Un réveil est attendu face au PSV, adversaire dangereux mais un peu moins redoutable que l’Atlético de Madrid, le Bayern Munich ou Manchester City (que le PSG rencontrera par la suite). A domicile, prendre trois points apparaît comme une nécessité si l’ambition est de terminer dans le Top 8 pour une qualification directe aux huitièmes de finale. Barcola a l’opportunité de montrer la voie.