Boxe : « corruption », « trafic d’influence », le président du comité olympique algérien livre ses vérités sur l’IBA après l’affaire Imane Khelif
Après la victoire olympique d’Imane Khelif, le président du comité algérien s’en est pris à l’IBA. Il estime que cette organisation n’a pas « respecté » son athlète.
« Une icône nationale » défendu par son pays et par son président – par intérim – du comité olympique algérien. Dans une interview accordée à RMC Ammar Brahmia a défendu Imane Khelif, nouvelle médaillée d’or olympique dans la catégorie des moins de 66 kg.Pour ceux qui ne veulent pas comprendre, on peut leur dire qu’Imane est une femme. » commença-t-il par dire.
Ammar Brahmia, qui juge « inacceptable » la polémique autour du sexe de son athlète, est d’accord avec le Comité international olympique : « Le CIO organise les Jeux olympiques et il a ses propres règles. Il ne fait que les respecter. » Et il critique les pratiques de l’Association internationale de boxe (IBA) : «Il faut qu’ils comprennent qu’ils ont fonctionné d’une manière qui ne respectait pas les règles. C’est une organisation qui est un peu… Je ne voudrais pas utiliser un terme blessant. Mais on ne peut pas essayer de tout gérer avec de l’argent, de la corruption ou du trafic d’influence.»
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Alors que le boxeur de 25 ans s’est à peine exprimé, Ammar Brahmia a déclaré qu’il avait fait le nécessaire pour lutter contre les actions de l’IBA : « Nous avons décidé d’engager une action en justice contre l’IBA. Nous leur avons écrit. Imane a été harcelée, ils s’en sont pris à elle (…) C’est inacceptable, nous nous sommes donc réservé le droit d’utiliser tous les moyens légaux à notre disposition pour les remettre à leur place..”
Durant cette quinzaine olympique, Khelif a pu compter sur le soutien de l’Algérie au point de devenir une véritable figure.C’est une icône nationale. C’est une fête en Algérie » a conclu Ammar Brahmia.