« Vendez en mai et partez », l’un des adages les plus connus des boursicoteurs, va-t-il faire défaut cette année ? Depuis 1967, aux États-Unis, le Trader’s Almanac recommande aux investisseurs de quitter le marché fin avril et de n’y revenir qu’en novembre pour profiter de la saisonnalité boursière. Sur les 10 dernières années, « le gain moyen du Dow Jones pour la période de novembre à avril a été de 27,5%, contre une moyenne de 2,9% pour les périodes de mai à octobre », rappelle John Plassard chez Mirabaud.
Mais cette année, après une chute en avril, les marchés boursiers ont sérieusement progressé. Depuis le début de la semaine, le CAC 40 gagne plus de 3,5%. Et ce vendredi, les indices phares de Paris, Francfort et Londres ont atteint de nouveaux records au cours de la séance, portés par les espoirs d’assouplissement des politiques monétaires des deux côtés de l’Atlantique.
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