Les bouteilles en plastique devront désormais intégrer un système de fixation pour éviter que les bouchons ne finissent dans la nature.
Interrogé par TF1, un expert environnemental s’inquiète d’un effet pervers.
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Initiatives environnementales
Petite révolution dans les rayons des supermarchés : les bouchons gratuits, c’est fini. A partir du 3 juillet, mais c’est déjà largement le cas, les bouteilles et briques devront intégrer un système de fixation, conformément à la nouvelle réglementation européenne sur les déchets d’emballages. Plus de bouchons recyclés signifie moins de bouchons dans la nature.
Quand on sait qu’ils représentent 10 % des déchets plastiques retrouvés sur les plages européennes, ce changement peut paraître une bonne chose. Or, souligne Marine Bonavita dans le reportage du 20 heures de TF1 en tête de ce reportage, il y a un effet pervers.
Selon cet expert environnemental, «C’est contre-intuitif, car cela ne donne pas le bon signal aux gens. La consommation de bouteilles en plastique augmente en France et dans le monde. Ce n’est pas ainsi que nous allons réduire le nombre de bouteilles mises sur le marché.« .
Au final, je préfère que ce soit un peu moins pratique et qu’il y ait moins de déchets quand je vais à la plage. »
Au final, je préfère que ce soit un peu moins pratique et qu’il y ait moins de déchets quand je vais à la plage. »
Pour les consommateurs, c’est une nouvelle habitude à prendre. Et ce n’est pas forcément du goût de tout le monde. « Je ne trouve pas cela pratique. On a tendance à vouloir retirer le bouchon, et ce n’est pas possible. Personnellement, ça ne me convient pas« , déclare un consommateur devant notre caméra.
« On l’a toujours dans le nez, il faut trouver la bonne technique», décrit, après plusieurs tentatives, un homme. Mais qu’importe, c’est pour la bonne cause.Au final, je préfère que ce soit un peu moins pratique et qu’il y ait moins de déchets quand je vais à la plage.« , soutient-il.
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Les embouteilleurs ont dû s’adapter à ces nouvelles réglementations. »Nous avons une augmentation des coûts de production qui est très minime et que nous ne répercutons pas sur le consommateur.« , indique Wilfried Guillaume, directeur marketing de la marque d’eau minérale Perlyne, sur TF1. A priori, ce changement ne devrait pas avoir d’impact sur les prix de vente.