Jusqu’au bout, le robot bipède Atlas de Boston Dynamics aura réussi à nous surprendre et à nous toucher. Dans une récente vidéo publiée sur la chaîne YouTube du laboratoire de recherche, le robot annonce sa retraite. Après une décennie de développement, Atlas a résolu le problème.
La vidéo est alors une compilation de chutes et de moments marquants du développement d’Atlas. Boston Dynamics, de son côté, profite de cette vidéo d’adieu pour annoncer l’arrivée prochaine de nouveaux modèles toujours plus performants.
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Les origines du projet Atlas chez Boston Dynamics remontent à 2009. A l’époque, la branche du MIT venait de remporter un contrat de 26 millions de dollars pour développer un robot bipède. Ce serait une grande première mondiale. Avant 2010, l’entreprise a produit un premier modèle de démonstration, PETMAN. C’est alors l’un des premiers robots du marché, comme Asimo, produit et construit par le laboratoire de recherche Honda.
De son côté, le programme Atlas a pris le relais de PETMAN au début des années 2010. Les premières vidéos du robot ont été publiées dans ces années-là. Au départ, Atlas est capable de marcher, bientôt il pourra se déplacer sur des surfaces inégales et sauter de boîte en boîte.
Les premiers backflips
Même si le développement d’Atlas n’a jamais été orienté dans une direction particulière, les vidéos disponibles sur le web le montrent rapidement en train de faire des backflips. Ces backflips deviendront la signature de Boston Dynamics et de ses robots. L’atteinte d’un tel chiffre, déjà très difficile pour un humain moyen, était la première démonstration des avancées folles réalisées par Boston Dynamics en matière de robotique.
Le développement d’Atlas s’est poursuivi pendant des années, mais le robot semblait présenter des limites physiques en interne. Depuis plusieurs mois, le remplacement d’Atlas est dans les tuyaux et l’annonce officielle de la fin du programme n’est pas une immense surprise.
Robotique : l’avenir de l’humanité ?
À l’instar de l’intelligence artificielle, le développement de la robotique fascine autant qu’il effraie. Les scientifiques font des pas de géant dans ce domaine. Plusieurs entreprises privées tentent de développer des robots serviteurs, capables de nous assister au quotidien.
D’autres entreprises, aux motivations différentes, ont mis ce savoir-faire au profit des militaires, pour développer des robots tueurs. Les robots peuvent également être utilisés dans des régions du monde très dangereuses telles que les plateformes pétrolières ou les zones de contamination radioactive.
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