JANE BARLOW / AFP
La reine Elizabeth II lors de la nomination de la nouvelle Première ministre Liz Truss, le 6 septembre 2022. Elle décède deux jours plus tard.
MONARCHIE – Deux ans après la disparition de la reine Elizabeth II, le voile se lève peu à peu sur les circonstances de sa mort. Et c’est Boris Johnson qui révèle les premiers éléments sur l’état de santé de la monarque au moment de sa mort.
Dans Déchaîné (« Déchaîné »en français), ses mémoires qui paraîtront outre-Manche le 10 octobre et dont le site Internet Politique En visionnant un extrait, l’ancien Premier ministre britannique affirme qu’Elizabeth II a été très malade dans les dernières années de sa vie. » Je savais depuis un an ou plus qu’elle souffrait d’une forme de cancer des os, et ses médecins craignaient qu’à tout moment elle puisse entrer dans un déclin précipité. »écrit Boris Johnson.
Il revient également sur leur dernier entretien, le 6 septembre 2022, soit deux jours avant son décès, alors qu’il était venu présenter sa démission. « Elle semblait pâle et plus voûtée, et elle avait des bleus sombres sur les mains et les poignets, probablement dus à des intraveineuses ou à des injections. »détaille Boris Johnson, qui précise néanmoins que l’état d’esprit de la reine est resté » vivant « lors de cette dernière réunion.
La reine « je savais qu’elle allait partir »
Son humeur n’était pas « absolument pas altérée par sa maladie et, de temps en temps, au cours de notre conversation, elle affichait encore ce grand sourire blanc dans sa beauté soudaine et renaissante ». Selon lui, la reine savait depuis l’été « qu’elle allait partir, mais elle était déterminée à s’accrocher et à accomplir son dernier devoir » en nommant sa successeure au 10 Downing Street, Liz Truss. Elle est décédée le 8 septembre 2022 à l’âge de 96 ans.
Comme indiqué Politiquec’est la première fois qu’un homme politique britannique s’exprime sur les causes de la mort de la reine Elizabeth II. Selon l’acte de décès délivré le jour de sa disparition, la cause du décès de la souveraine était « vieillesse ».
Représentant 0,5 à 1 % des cancers, le cancer primitif des os se développe dans les cellules osseuses ou dans le cartilage. C’est rare mais très agressif ; son seul symptôme est une douleur ostéoarticulaire persistante qui a tendance à s’aggraver avec le temps. D’où son dépistage difficile et son diagnostic souvent tardif.
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