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Boris Johnson accuse le parti travailliste britannique d’avoir « abandonné Israël » – POLITICO


Johnson est un allié de longue date d’Israël, qualifiant de « folle » et de « honteuse » toute réflexion visant à mettre fin aux ventes d’armes plus tôt cette année.

La Grande-Bretagne dispose d’un peu plus de 350 licences d’exportation avec Israël. Le Royaume-Uni a souligné que cette décision ne constituait pas un embargo sur les armes, mais a déclaré que le nombre de morts civiles et l’ampleur des destructions dans le conflit actuel à Gaza suscitaient de vives inquiétudes.

Cette décision a toutefois été vivement critiquée par Israël. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, s’est dit « profondément découragé » par ces restrictions, tandis que le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a déclaré que cette décision « envoie un message très problématique » au Hamas et à l’Iran.

Le grand rabbin Ephraim Mirvis a déclaré que cette annonce « défie l’entendement » et « servira à encourager nos ennemis communs ». Il a mis en doute le timing de cette décision, qui intervient « au moment même où six otages assassinés de sang-froid par des terroristes cruels étaient enterrés par leurs familles ».

Helen Whateley, porte-parole du parti conservateur de l’opposition, s’est demandée si cela n’était pas « un signe que le parti travailliste cède à la pression des députés d’arrière-ban plutôt que de faire nécessairement ce qu’il faut ».

« Risque évident »

Le secrétaire britannique à la Défense, John Healey, a soutenu cette décision mardi matin, affirmant que le Royaume-Uni avait le devoir de « dire les vérités les plus dures » à ses « amis les plus proches » et a souligné qu’il restait déterminé à soutenir Israël s’il était à nouveau attaqué directement.


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